dimanche 30 septembre 2018

Mémère au Canada

Mémère au Canada par Sandra Seigneur

Synopsis : 
Il y a quelques mois, Maman a gagné un voyage au Canada. Et bien évidemment, elle a décidé que Mémère allait venir avec nous. C’est comme ça que, quelques semaines plus tard, nous nous sommes tous les quatre envolés vers ce merveilleux pays.Des Chutes du Niagara à Québec, en passant par Montréal et la campagne canadienne, nous avons vécu un fabuleux voyage fait de belles découvertes, de moments forts, hilarants, et absolument inoubliables. Il faut dire que, comme à son habitude, Mémère n’a pas manqué une occasion de nous faire subir son mauvais caractère, de nous mettre dans des situations délicates, de nous faire honte et, surtout, de nous faire rire aux éclats !



         

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Si vous êtes à la recherche d'un livre drôle et léger je vous recommande vivement de lire ce petit roman bien sympa ! Grâce aux éditions Baudelaire j'ai eu le plaisir de découvrir l'auteure Sandra Seigneur qui nous livre ici un récit rempli d'humour. 

Quatre personnages Maxime, Maria et leurs fils. Et bien évidemment "Mémère", la maman de Maria. Deux femmes aux caractères et au comportement totalement différents.
Mémère a un caractère bien trempé, parle haut et fort sans se préoccuper de son entourage, avare jusqu'au bout des ongles et cela au grand désespoir de son gendre Maxime qui je dois le dire à une patience d'Ange ! Maria se retrouvera souvent d'ailleurs à essayer de calmer leurs innombrables querelles. 

Celle-ci a l'incroyable chance de gagner un Voyage au Canada pour quatre personnes, ni une, ni deux, qui propose t-elle d'emmener ? Maman bien sur ! Ce qui ne remplit pas de joie son mari forcément.

Nos 4 personnes partent donc à la découverte de ce pays. Nous voyageons avec eux. Je dois dire que j'aurais aimé davantage de détails sur les lieux, le récit manque un peu d'épaisseur sur ce point là. Mais vu les péripéties dans lesquels Mémère embarque et fait subir à sa famille, on en oublie au bout d'un moment tout le reste.

Il y a réellement des scènes où je ne pouvais même plus lire, tant je rigolais ! Le passage de l'immense fête foraine est juste DIVIN ! Je crois même que c'est mon préfèré, quoique...il y en a tellement en fait que j'ai du mal à trancher. Non il est bon du début à la fin ce livre sans le moindre doute !

Je n'en dis pas plus, sinon cela va retirer tout le piquant de ce roman. A noter que si jamais vous souhaitez partir à l'aventure, je vous recommande de lire avant celui ci "Sacrée Mémére" , que je n'ai pas lu mais ça ne saurait tarder ! Il s'agit du tome 1.

Evidemment je vous en parlerais avec plaisir une fois que je l'aurais à son tour lu ! 

dimanche 16 septembre 2018

Le jour où j'ai commencé à effacer les ombres

   Le jour où j'ai commencé à effacer les ombres de Andy Marks-Amstrong
Synopsis :
« Nous nous aimions tels que nous étions, sans jugement aucun. Nous savions au plus profond de nous que nous devions voler à la vie ce qu’elle était incapable de nous donner évidemment. Le peu de bonheur et de rire partagés, c’est nous qui nous les sommes créés, nous les inventions et nous permettions de les vivre. »
L’histoire de trois vies, trois personnages, trois libertés. Ingrid, Paul et Marine sont amis depuis l’adolescence. Chacun s’harmonise, à sa manière, avec l’histoire familiale, les déboires amoureux, les tristesses et les joies de l’autre. Tous trois tentent tant bien que mal de trouver la recette du bonheur. Et pour cela, ils pourront compter les uns sur les autres.
Le roman d’une amitié indéfectible.


∞∞∞∞∞∞∞∞∞ Mon Avis ∞∞∞∞∞∞∞∞

Une merveilleuse lecture de sentiments bruts et sincères. Des personnages que l'on découvre intimement, ils sont tous d'une extrême profondeur, c'est à vous couper le souffle, et vous tirer les larmes des yeux. 

Grâce à la plume de l'auteure Andy Marks-Amstrong, j'ai achevé ma lecture totalement chamboulée, égarée. 

J'ai découvert son talent en début d'année avec son premier roman "Les filles touchent l'eau et les garçons voient une étoile filante", un roman fabuleux que je vous recommande fortement aussi ! 

Ces récits sont d'une telle puissance, avec une simplicité et naturellement désarmant, elle nous révèle toutes les complexités de l'amour sous toutes ses formes possible, son pouvoir enrichissant et/ou destructeur,  on y retrouve aussi la quête identitaire, la compréhension de l'autre, de nous même, de la vie qui nous échappe. 


Comme pour son premier roman , l'auteure sépare dés le départ ses personnages qui sont aux nombres de trois. Ingrid, Paul et Marine, qu'une solide amitié lie. On les rencontre un par un, on entre dans leur intimité, pas avec un sentiments d'intrusion mais vraiment d'analyse, d'observation, et de compréhension. Chacun évoque son passé, ses blessures, ses attentes, joies et peines confondus et ça nous parle. Parce que chacun et j'en suis certaine, peut retrouver une part de lui même a un moment ou un autre. Obtenir un soutien insoupçonné en se disant qu'il ou elle n'est pas seul(e) à avoir vécu, ressenti ou attendu tel ou tel événément ou autres. C'est un champ immensément vaste qui s'ouvre à nous et sur des horizons multiples.  Passionnant  ! Pour ceux qui s'intéresse à l'Homme dans sa condition la plus brut. 


Ingrid est une femme complexe, remplit de contradictions et voguant sur l'ambiguité. Dés son plus jeune âge elle se mettra à la recherche d'une affection exclusive. Malheur à celui qui ne lui offre pas. Impatiente et exigente, cela la conduira à saboter elle-même ses relations. Son comportement n'est pas du au hasard et si vous lisez le livre, vous découvrirez à votre tour son parcours et ses combats, tout comme celui de Paul né sous X, qui aura une enfance monstrueuse jusqu'à son adoption par un couple aimant. Et puis il y a Marine, dont l'histoire est sombre et terrible aussi mais qui avec une force incroyable s'en sortira et ira au bout de son rêve, de sa quête personnelle. 


Je ne peux pas m'attarder davantage sur chacun d'eux au risque de faire une chronique de dix pages au bas mots ! C'est un livre qu'il faut vraiment lire, dans lequel il faut se laisser glisser, même si c'est dur et que ça fait mal parfois, vous prendrez conscience d'un nombre incroyable de choses, de vérités. 

Restez là puisque à la suite de cette chronique s'ajoute l'interview de l'auteure, qui a bien voulue répondre à mes questions. Merci beaucoup d'avoir pris le temps de le faire ! 

Découvrez le site web de l'auteur et ses actualités ! 


https://andymarksamstrong.com/?fbclid=IwAR2o3AQpYePXShFEuohJWGSJ7wB7WlSWnfuLMs07uvwhbfw0Tg0NGv0dO5M

                ∞∞∞∞∞∞∞∞∞ Interview ∞∞∞∞∞∞∞∞


1 - Commençons par le début. Pouvez-vous en quelques lignes vous présenter ? 



Je viens de la région Nouvelle Aquitaine. Je détiens un doctorat en psychologie sociale. 
J'aime tout ce qui ce qui se rapporte à l'art: la peinture, la photographie, le chant, la lecture et bien sûr l'écriture. 
Je suis avide de découvrir les histoires personnelles. 
Comme écrit sur la quatrième de couverture de mes romans, je suis passionnée depuis toujours par la psychologie et l'amour. Mes récits dévoilent les parts les plus intimes de mes personnages, permettant à mes lecteurs d'y trouver un reflet de leurs propres expériences. Captivée par l'évolution du lien amoureux, je prends plaisir à le mettre en scène en plongeant au coeur de ses secrets les plus inavouables. 
J'y ai inscrit la notion d'Humanité à travers le fait de commencer ma biographie par le mot "Homme". 

2 - Comment en êtes-vous venu à écrire ? 

J'aspire à l'écriture depuis que je sais lire et écrire. Mais la lecture a supplanté l'écriture pendant longtemps, jusqu'à ce que je me révèle à travers l'écriture à l'âge de 14 ans. "Le journal d'Anne Franck" en est le déclencheur principal. 

3 - Votre premier livre " Les filles touchent de l'eau et les garçons voient une étoile filante" porte un titre très énigmatique. Pouvez-vous nous l'expliquer ? 

"Les filles touchent l'eau" renvoie à un désir d'engagement profond dans la réalité, le présent. "Les garçons voient une étoile filante" révèle la notion de contemplation d'un temps qui passe à toute allure, avec cette peur de l'implication. Ce que j'ai tenté de décrire dans mon premier roman. 
C'est toute la dichotomie entre les filles et les garçons qui vivent la temporalité de la vie en déphasage, et ainsi la relation de manière décalée. D'où la complexité de la rencontre, de la compréhension mutuelle, de la réciprocité que l'on voudrait permanente. 

4 - Alors, dans ce récit 3 personnages. Livia, Camille, Andréa. Un coup de foudre incroyable, très puissant qui au final fera plus de mal que de bien. Comment est né ce roman ? 

Ce roman est né d'une volonté de partager ce qui se vit bien plus fréquemment qu'on le pense: le coup de foudre réciproque. Et la question est "qu'est-ce qu'on est censé faire après?", faire après pour que ça dure, pour que cette émotion puisse se vivre le plus longtemps possible. C'est encore et toujours l'idée de l'éphémère qui prédomine, et la manière dont chacun des personnages gère cette idée. 


5 - On découvre tour à tour Livia et Camille, leurs histoires, leurs failles, leurs blessures. Livia est dans une contraction totale dans la façon dont elle méne sa vie, dont elle aime même.  Qu'est ce qui l'empêche d'être en accord avec elle selon vous ? 

Ce qui l'empêche d'être en accord avec elle-même c'est la frustration de ne pouvoir vivre pleinement cette histoire d'amour avec Camille. Elle aurait souhaité que Camille lui ressemble dans cet empressement. Elle manque de confiance en elle parce qu'elle pense que c'est à cause d'elle uniquement si cette histoire ne prend pas vie. C'est là son erreur parce que c'est ce qui l'attache tant à l'exaucement de cette relation. 

6 - Malgré leur attirance réciproque Livia et Camille ne cesseront de se repousser. Envahis tous les deux par cette peur paralysante de faire souffrir un jour l'autre. Mais il parait que c'est un signal d'amour vrai. Vous étes d'accord avec ce point de vue ? 

Cela peut être un signal d'amour vrai. Il existe tellement de paramètres qui peuvent démontrer et renforcer le fait que ce ne peut être qu'un amour vrai. Il me semble que c'est particulièrement le fait d'y croire qui peut rendre vrai cet amour. 

7 - Camille, est un homme dans l'auto destruction, fragile qui est sans cesse dans la fuite pendant un certain temps, refusant de s'engager. La fuite est-t-elle instinctive pour certains ? Et pourquoi d'après vous ? 

La fuite peut être instinctive pour certains parce que c'est un moyen de défense habituel. C'est un habitus qui a été rendu automatique donc réflexe, à force de répétition. C'est sûrement pour cela que l'on peut dire que c'est instinctif. 

8 - Votre second roman "Le jour où j'ai commencé à effacer les ombres" est totalement différent. L'amour reste l'épicentre autour duquel on découvre également l'homosexualité, le viol, la pédophilie. 3 vies encore une fois, 3 personnages. 
Comment réussir à effacer ces ombres, c'est un peu ce que vous essayez de livrer à travers Ingrid , Paul et Marine non ? 

Oui, réussir à effacer les ombres part d'une envie de changer cet habitus, le désir d'en finir avec cette répétition des schémas, parce que la douleur et la souffrance ne sont plus perçues comme un bénéfice secondaire. C'est prendre une direction qui nous ressemble, une trajectoire dans laquelle on peut et on se donne le droit de se sentir bien, d'être soi-même. Comprendre, et accepter cette direction, cette trajectoire comme une évidence. Se sentir heureux peut également devenir une habitude parce que c'est simple, c'est visé son essentiel. 


C'est en tous cas un récit vraiment bouleversant, où nous sommes amenés à nous interroger, à nous mettre aussi a la place de celui qui nous fait parfois face. Il y a dans votre façon d'écrire, quelque chose de rassurant. Vous révélez des situations, des maux, et même des comportements connus et vécus qui sont impossible à comprendre et encore moins à expliquer. En vous lisant on se sent compris, entendu, et moins seule, moins isolé dans nos propres sentiments. 
C'est un magnifique partage que vous créez grâce a vos mots entre vous et le lecteur. 

Je vous remercie pour ces remarques. C'est très exactement ce que je souhaite transmettre. 

9  - Ecrivez-vous spontanément, sur le vif ? 

Oui, spontanément et sur le vif. 

10 - Pourquoi ce symbole de l'infini sur chacunes de vos couvertures ? 

Représenter l'infini sur ces couvertures me donne la sensation de le toucher du doigt, et ainsi espérer le faire toucher du regard aux lecteurs, comme pour le posséder intellectuellement, émotionnellement. 

11 - Vous même vous aimez lire. Quel auteur vous a le plus marqué et pour quelles raisons ? 

L'auteur qui m'a le plus marqué est Herbjorg Wassmo. Elle est née en Norvège. J'ai adoré la liberté avec laquelle elle dévoile un personnage féminin et ses penchants intimes, dans ces trois tomes intitulés "Le livre de Dina". Son style, même s'il est traduit, impose une candeur admirable. 

12 - On dit que dans chaque livre, il y a une part de son auteur à l'intérieur. Est ce votre cas pour vos deux romans ? 

Bien évidemment. J'y suis toute entière. Je ne peux pas faire autrement. Tout mon être, mon imagination, mon expérience professionnelle et personnelle imbibent chaque lettre de chaque mot de chaque phrase. 


13 - Qu'aimeriez vous dire à vos lecteurs ? 

J'aimerais leur dire de se régaler et se remplir d'émotions en me lisant. Qu'ils puissent fermer le livre en pensant clairement qu'ils ne sont plus seuls. 


La photo est le choix de l'auteure, photo que je trouve très belle et en plus elle exprime quelque chose de fort. Poussée par la curiosité j'ai donc demandé a Andy Marks-Amstrong de m'expliquer ce choix d'image voici sa réponse :

Sa posture et sa cape correspondent à tous les personnages que je tente de décrire, ces personnages que j'ai appris à aimer profondément. Quelque soit leurs blessures et leurs malaises, je peux voir une force intérieure s'animer et les sauver.







lundi 10 septembre 2018

Une jeune fille perdue dans le Siécle à la recherche de son père

Une jeune fille perdue dans le Siécle à la rechercher de son père par Gonçalo . M . Tavares

  PARUTION LE 13 SEPTEMBRE au éditions VIVIANE HAMY 








Synopsis :

–; C'est votre fille ?
–; Non, répondis-je. Je l'ai trouvée dans la rue. J'ai déjà demandé dans des magasins : personne ne sait qui elle est. Personne ne l'a jamais vue dans le quartier. Elle est à la recherche de son père. Elle s'appelle Hanna. Il y a une institution qui accueille ce genre d'enfant, je vais l'y conduire.
Cette rencontre déterminante dictée par le hasard va bouleverser la vie des deux protagonistes.






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Que de mystère dans ce roman ! Me voilà autant perdue que cette jeune fille !
Le récit est tout à fait captivant parce qu'il nous conduit de rencontres en rencontres qui se révélent être plus étranges et surprenantes les unes que les autres. 

Pendant ma lecture c'est comme si j'avais eu les yeux bandés, je ne savais abolument pas où j'allais, ni même a percevoir le dénouement vers lequel l'auteur me menait. Durant cette lecture je me suis simplement laissée porter par les mots, les événements,  vers l'inconnu et beaucoup d'inattendu. Cette histoire s'est imprimée profondément dans ma tête par sa particularité, par le style et l'univers de l'auteur qui ne ressemble vraiment à aucun autre ! 

Tout commence avec Marius qui semble d'ailleurs pressé, mais qui va croiser une jeune fille au visage souriant. Il la regarde plus en détails et comprend a ses traits si particulier qu'elle est handicapée. Que fait-elle en plein milieu de la rue et visiblement seule ? Captivé et poussé par une force inexplicable il va aller à sa rencontre. Avant même d'avoir prononcé le moindre mot, la jeune fille d'une quinzaine d'années, tout en lui souriant encore lui tend une fiche dactylographiée. En en-tête il y a d'inscrit " Fournir des informations personnelles" , au dessous suivent neuf questions. Marius les lui pose et apprend qu'elle s'appelle Hanna et qu'elle est a la recherche de son père. L'a t-elle réellement perdu ? L'a t-il abandonné? Des questions qui pourchassent autant le lecteur que Marius. Il remarque entre les mains de la jeune fille une petite boite contenant des fiches d'apprentissage pour handicapé mental. Celui-ci ne se résoud pas à passer son chemin, il choisit de l'aider dans cette recherche qui semble complexe puisqu'il ne dispose d'aucune information. Après avoir interrogé des commerçants, personne ne la connaît. Durant des jours, ils vont faire chercher des pistes, sur leurs parcours, ils font faire de nombreuses rencontres, avec par exemple un photographe animalier loin d'être honnête et aux intentions pas très claires. Ce personnage Josef Berman ne m'a pas fait bonne impression du tout ! 

Ensuite il y a Fried Stamm, un révolutionnaire. Un homme qui avec sa famille "boycotte" le monde en placardant des affiches partout où ils peuvent, mais pas n'importe où, attention ! Des affiches que l'on comprend porteuses de messages, sans pour autant savoir lesquels ? Le mystére s'épaissit... 

Cela se poursuit avec les propriétaires de l'hôtel où ils séjourneront, un hôtel sans nom, les chambres ne seront pas numérotés mais porteuses des noms des camps de concentration...

Franchement cet hôtel m'a fichu la chair de poule !
Apparaît alors un antiquaire Vitrius, agoraphobe, puis Agam Josh "Un artiste" à la personnalité changeante et légèrement mitomane puis viens Mr Terezin, un occupant permanent de l'hôtel sombre et angoissant. J'ai beaucoup aimé ce passage là, notamment lorsqu'il parle des XXiéme Siécle. Est ce une théorie ? Une invention de l'auteure ? Une réalité ? Aucune idée. En tout cas dans le livre, les XXiéme Siécle sont un groupe de 7 personnes juives qui ont eu pour mission de mémoriser sans la moindre lacune, tout l'histoire du XXiéme Siécle ! Incroyable ! 

J'ai remarqué que cette histoire tourne beaucoup autour de Berlin, le peuple juif, les camps de concentrations, les affiches propagandes qui rappellent celles distribuées lors de la seconde guerre mondiale...etc. Ce ne sont que des suppositions, puisqu'on ne peut être sûr de rien, il est impossible d'avoir la moindre certitude sauf en ce qui concerne le prénom de nos personnages et encore j'ai un doute pour Marius ! Pourquoi ?  Ah ah... 


Parallèlement à toutes ces rencontres, il y a Hanna qui aveuglement suit Marius. 

L'auteur nous montre d'une très belle façon, ce qu'un être humain trisomique peut provoquer sur les hommes sains. Cela passe par le regard, puis l'échange d'un sourire chaleureux et sincère et ce avec de parfaits inconnus. Il n'y a pas une once de pitié.  


" Hanna semblait avoir un truc sans en être consciente pour faire apparaître des expressions bienveillantes" .


Marius cherchera toujours après ce père dont il ne sait rien, jusqu'à ce que Hanna fasse une révélation inquiétante le concernant...Que faire ? Comment interpréter cette information ? Marius ne sait, et nous lecteur encore moins. Nous sommes tous plongés dans l'inconnu.

La fin arrive tranquillement, une fin à laquelle je ne m'attendais pas. Rien que pour cette fin, vous devez lire ce livre ! Pour l'univers dans lequel l'auteur habilement nous plonge, remplit de doutes, d'incertitudes et d'ambiguïtés. 


Je suis vraiment ravie d'avoir pu découvrir le talent de cet auteur. 
Son livre va me hanter un moment je pense, et je le relirai afin de percer tous ces mystères ! 


Un immense MERCI au éditions Viviane Hamy pour cet envoi de Service Presse.