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dimanche 29 juillet 2018

La carapace des langoustes.

La carapace des langoustes de Leon Bollendes



Synospis :

« Fut-il possible que le monde n’existât pas ? Il eut fallu qu’il n’y eut pas de début du temps, d’enchaînement des instants. En tout cas, si l’absence de monde avait perduré avant qu’il soit né... »
 
Le soir, avant l’arrivée de l’infirmière, Ernesto a le temps de penser, il a le temps d’approfondir ce que serait la situation si le monde n’existait pas. Il n’a pas choisi sa naissance, et donc la plus grande partie de son existence. Il s’en sort en se disant que la réalité est un décor de théâtre, et qu’après le spectacle, il redeviendra celui qu’il était avant sa naissance. C’est en Amérique centrale qu’à défaut de sens, il trouve une esthétique à l’existence.
 
Découvrez un monde, entre rêve et réalité.





         ⤳⤳⤳⤳⤳⤳⤳⤳⤳  Mon Avis ⤳⤳⤳⤳⤳⤳⤳⤳⤳


Un roman autobiographique peu commun. Pour quelles raisons ? Et bien en premier lieu par sa brièveté et par son manque de détails. Je pense que cela est volontaire, c’est un choix de l’auteur que de laisser le lecteur plus ou moins dans le vague.
On découvre néanmoins quelques petits traits de caractère concernant le personnage, Ernesto.
«  Son identité, il aurait préféré qu’elle fût attribuée à quelqu’un d’autre, à quelqu’un qui supporte mieux les repas de famille arrosés... »

Cet homme regrette-t-il son existence ? Sa vie ? De vivre dans un monde incompréhensible et inaccessible ? Un monde qui ne nous appartient pas et qui nous supporte ? J’avoue que ce court récit a susciter de nombreuses questions, une ribambelle d’interrogations et de réflexion s’est enchaîné et j’ai beaucoup aimé.
Il y a parmi ces pages de magnifiques citations qui m’étaient totalement inconnues comme celle-ci de Plutarque : « L’homme d’hier est mort dans celui d’aujourd’hui, celui d’aujourd’hui meurt dans celui de demain ». Non ce n’est pas morbide, ni triste. Juste vrai et beau. Cela renforce à mon idée, qu’il faut avant toute chose, profiter de la vie, de l’instant présent, de sa famille, de tous les petits bonheurs quotidien et oublier un peu le superflu.
Pour l’auteur, L’Homme semble être perdu d’avance, et dès le début de son existence. Vision très négative non c’est encore une fois une vérité. Il faut parfois apprendre à en lire certaines pour les accepter. Notre condition d’être humain est l’épicentre de ce livre.


En résumé, ces pages sont (pour moi) une autobiographie philosophique. C’est très beau a lire. Seul bémol je n’ai pas compris le rapport de l’histoire avec le titre et les allusions à la langouste ? Est ce que Leon Bollendes compare l’homme aux langoustes ?

Merci a l’auteur pour ses mots et ses nombreuses pensées et souvenirs.


Je remercie également les éditions Amalthée pour cet envoi de Service Presse. 

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