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vendredi 27 octobre 2017

Shubhada, celle qui donne la chance

* Shubhada, celle qui donne la chance* de Eric Gallorini


Synopsis :
De New Delhi aux anciennes cités fortifiées du désert du Thar, suivez le voyage de Claire et d’Alain dans ce mythique pays qu’est l’Inde.
Une plongée dans le monde de la spiritualité pour elle, passionnée de yoga et de culture indienne, et un trip infernal pour lui, qui développe un véritable sentiment d’animosité envers le pays : ce sont deux visions de l’Inde qui vont se heurter au travers de cette histoire. Mais la véritable aventure n’est pas celle que l’on pouvait tout d’abord imaginer, et lorsque Claire disparaît, Alain se retrouve livré à lui-même dans un pays dont il ignore tout, jusqu’à la langue.



Mon avis :

W.A.H.O.U ! ! Quel livre, quelle histoire ! Magnifique ! Drôle, mystérieuse, palpitante, bouleversante…Je suis passé par un tas d’émotions en lisant « Shubhada, celle qui donne la chance » voilà un petit moment que cela ne m’était pas arrivé donc un immense MERCI à l’auteur. Un auteur qui nous fait véritablement voyager à travers l’Inde, on a l’impression d’y être grâce aux nombreuses descriptions des paysages, des odeurs, des personnes que nos personnages rencontrent. Les personnages qui sont au nombre de quatre ! Deux couples, on découvre en premier lieu Claire et Alain, fou amoureux l’un de l’autre, des caractères à l’ opposé mais aussi des centre d’intérêts différents. Alain aime sa petite routine, son petit confort, ses soirées foot avec ces amis et Claire qui semble être très active, naïve ne voyant jamais le mal autour d’elle, pratiquant le Yoga et autre forme d’exercice portant sur l’atteinte de la spiritualité ce qui conduira ce couple en Inde ce qui ne ravit pas Alain.
Notre deuxième couple c’est Chloé et Maverick, alors avec eux j’ai beaucoup rigolé, Chloé est juste délirante, extravagante, elle donne envie de croquer la vie à pleine dent c’est…tellement bon ! Ils partent à l’aventure et à la découverte de L’Inde également dans un vieux combi ce qui amusera beaucoup Madame mais beaucoup moins son chéri.
Pendant donc plusieurs chapitres on va suivre séparément les péripéties de nos deux couples, jusqu’à ce que Claire disparaisse alors là le gros BOUM ! On passe dans la seconde partie qui devient plus angoissante, sombre, dur où l’intrigue très bien mené m’a tenue éveillée tard dans la nuit parce que je voulais savoir !!!! Jusqu’à la fin on est totalement, enfin j’ai était entrainé dans cette aventure de dingue donc BRAVO a Eric Gallorini pour tous ces moments « Clair-Obscur ».
A tous ceux qui veulent voyager, vibrer, rire, trembler je vous le recommande a 100% vous ne serais pas déçu du voyage !
Un petit mot pour la couverture que je trouve très délicate, fine, belle tous simplement.



Merci aux éditions Baudelaire pour cet envoi de Service Presse. 

lundi 16 octobre 2017

Les couloirs du temps

* Les couloirs du temps* de Nicolas Bourgoin

Synopsis :
Qui n’a jamais rêvé de remonter le temps afin de modifier le présent ?
En 2022, ce vieux rêve est désormais une réalité grâce à l’Éclair Argenté, une drogue qui permet aux agents de l’État de revenir dans le passé et d’arrêter les terroristes avant-même qu’ils ne commettent d’attentat. Dans ce monde urchonique, l’Histoire se retrouve totalement défigurée : les Soviétiques ont gagné la Troisième Guerre Mondiale, la Corée du Sud est le dernier bastion capitaliste.
Mais tout n’est pas perdu. Le camp des vaincus se procure le précieux sésame, et retourne à l’époque de la Seconde Guerre Mondiale. La victoire de l’Axe sur la Russie soviétique est alors à portée de main…

Mon avis :
Une lecture captivante, renversante et un peu complexe il faut vraiment faire le vide dans sa tête et se mettre totalement dedans  et même en faisant ça j’ai eu beaucoup de mal à ne pas perdre le fil du récit. Et c’est à la fin que j’ai compris pourquoi j’ai eu autant de difficulté et bien parce que ce livre et le numéro VI…toutes les choses qui m’échappé ce trouve dans les précèdent livres je pense ? Je vais me renseigner sur le sujet parce que du coup je reste mi-figue mi-raisin.
Il y a pas mal de personnages, qu’on retrouve à différentes époque et qui même parfois ne porte pas le même prénom si j’ai bien compris, il n’y a que les derniers chapitres qui ont étaient clairs parce que le récit ce concentre essentiellement sur un couple et leur enfant qui décide de s’échapper de la zone de parcage contrôler par les nazis car oui, se sont eux qui ont gagné la guerre et du coup les conséquences sont absolument catastrophiques, apocalyptiques même. Nous sommes plongé en plein Paris où les gens vivent dans la misère, il y a les zonards qui m’ont vraiment fichu la trouille, des images horrible sont entrés dans ma tête et j’ai bien eu du mal à les chasser ! Cette chronique sera un peu confuse mais parce que ce n’est pas très clair pour moi donc forcément cela va se ressentir, mais j’ai malgré tout voulu en rédiger une, car si jamais des lecteurs confirmés de Nicolas Bourgoin pourrait éclairer ma lanterne j’en serais ravie ! 


Merci aux éditions  Baudelaire pour cet envoi en Service Presse. 

jeudi 12 octobre 2017

La première fois on fait un voeux en ouvrant la porte

* La première fois on fait un vœu en ouvrant la porte* de Alicianne Vidal


 
Synopsis :
C'est dans un décor champêtre qu'Axelle, une adulte désenchantée, rencontre Elféa, une fillette de sept ans pétillante qui inspire et transmet sa joie de vivre. À son âge, Elféa surprend par sa maturité. Elle jongle avec les pensées et donne l'impression d'être totalement habitée par la vie en participant de tout son coeur à son embellie. La question est de savoir si sa flamme de vie ravivera celle d'Axelle.


Mon avis :

Quel magnifique petit conte ! Si mon fils était en âge de le comprendre c’est avec plaisir que je lui lirais mais…il va falloir attendre encore un peu !
Insouciance, innocence, de la douceur…c’est lumineux j’ai beaucoup aimé et je regrette qu’il n’y ai pas d’avantage de pages car je serais resté volontiers un peu plus longtemps avec la pétillante Elféa. C’est étrange car en lisant cette petite histoire je ne sais pas pourquoi mais cela m’a fait un peu penser « a la mare au diable » et «  François le Champi » de George Sand. La petite Marie dans la mare au diable qui rencontre Elfea…dans ma tête pourquoi pas !
C’est une belle lecture, je la recommande vivement parce que c’est un bol d’air frais, qui vous réveil, vous secoue, vous donne des envies de profiter encore plus de la vie, de rire, d’observer, d’apprendre, d’écouter ce qui se passe autour de nous, surtout la nature….
Un petit moment sur la couverture que je trouve sublime, lumineuse !
Bravo et merci à l’auteur en tous cas pour ce conte qui m’a fait passer un très bon moment.

Je remercie également les éditions Panthéon pour cet envoi de Service Presse.


lundi 9 octobre 2017

Le comble de l'ombre

* Le comble de l’ombre * de Nambo Banao



                    Synopsis :
Maman m’a laissé une lettre dans laquelle, elle me prie de te remettre soixante mille francs (soixante-trois mille euros) pour t’acheter une maison dans ton pays. Elle t’a laissé dans un compte dont tu as la carte, la somme de sept mille francs (sept mille trois cents euros) que tu devras gérer pour tes besoins quotidiens. Je pourrai t’aider à retirer cet argent ou le virer dans le compte de ton choix vu que nous allons supprimer tous les comptes de la défunte. Elle t’a laissé aussi l’une des voitures, la plus petite. Dans ces valises, tu trouveras tout ce qui était dans la chambre que tu occupais chez nous. Tu seras toujours le bienvenu dans cette maison.
    Des larmes chaudes dégoulinèrent du visage d’Éric qui ne savait plus s’il pleurait sa bien-aimée disparue ou bien le bonheur d’avoir hérité d’une partie de ses biens. Nathalie se leva, posa sur la table sa carte de visite, lui passa la main sur la tête, le caressa légèrement, puis sortit de la maison en sanglots.


                                               Mon avis :

Quand on commence la lecture du livre, pendant bien des pages on se demande le lien entre le résumé et l’histoire ? J’ai mis du temps à faire le rapprochement et puis on comprend tout à la fin.
Dans cette histoire on découvre donc Éric, un jeune homme noir, réfugié en Suisse vivant dans un foyer avec d’autres personnages partageant la même situation. Eric est calme, sans histoire, on l’attendant a peine, j’ai eu l’impression qu’il murmurer tout au long. Il observe beaucoup ce qui l’entoure, ses familles qui courent dans tous les sens a travers le hall d’une gare, un couple d’amoureux assis sur un banc blottis l’un contre l’autre et il rêve, il souhaite lui aussi de connaitre un jour ce bonheur, d’être enveloppé par une chaleur humaine. Sa vie est monotone, vide jusqu’au jour où par hasard il va croiser le regard d’une dame, qui va lui sourire chaleureusement. Un échange bref va avoir lieu entre eux puis plus rien pendant deux mois. Puis viens ce jour de février où il reçoit un message d’une certaine
Lucia, qui lui donne un rendez-vous à la gare centrale. Les interrogations vont se multiplier pour Éric, il ne se souvient absolument pas d’une femme rencontré portant ce prénom. Il hésite, mais curieux et n’ayant rien à faire ni à perdre il va se rendre à ce rendez-vous avec cette inconnue. Voilà comment va débuter sa relation avec cette dame riche et plus âgée que lui.
L’un et l’autre vont apprendre à se connaitre, se découvrir, les sentiments vont naitre entre eux malgré tout ce qui peut les opposer. Ensemble ils trouveront le bonheur, mais le bonheur n’arrive jamais seul….Forcément il y a une chute et qu’elle chute ! Je ne m’attendais vraiment pas a cette fin-là qui est magnifique car on comprend à quel point on peut aller loin par amour…Voilà je ne peux pas en dire d’avantage sans révéler tous les détails importants. C’est une belle histoire où sont mis en avant les préjugés que certaines personnages peuvent avoir sur ce type de relation : Un jeune homme noir, réfugié, au côté d’une dame blanche de soixante ans d’un haut rang social et riche…
Le contraste est énorme et malgré ça, ils ne se laisseront pas atteindre, ils vivront dans leur bulle sans se préoccupé de l’extérieur et c’est tout simplement beau. 
Un petit mot sur la couverture que je trouve très jolie, épuré, et très représentative. 



                    Merci aux éditions Baudelaire pour cet envoi en Service Presse. 

mercredi 4 octobre 2017

Qui est qui ?

*Qui est qui ? * de Annick SANTONACCI


Synopsis :

Adeline et Coralie sont des jumelles qui ne se sont jamais rencontrées : trois jours après leur naissance, l’une d’elle est enlevée et personne ne la retrouvera. Jusqu’au jour où…
Vingt-cinq années plus tard, au hasard d’un voyage, l’une des jumelles est prise pour l’autre ! Grâce à ce coup du sort Adeline, qui est la seule à être au courant des événements tragiques entourant sa naissance, entreprend une course folle à travers une partie de l’Asie afin de retrouver sa sœur.
Multiples péripéties, mésaventures corsées, quiproquos invraisemblables et dangers inattendus sont au rendez-vous.

Mon avis :
Un roman qui a su éveiller ma curiosité lorsque j’ai lu le résumé, l’histoire m’a interpellé.
J’ai découvert un récit bien écrit, bien construit, avec une bonne intrigue, un petit HIC malgré tout, pour moi tout se passe trop rapidement, c’est difficile d’en dire plus sans spoiler le livre donc je vais essayer de bien choisir mes mots ! Concernant les péripéties justement qui sont pour certaines vraiment délicate, elles se résolvent plutôt facilement à chaque fois. On a a peine le temps de vibrer que BOUM, problème régler. Pour le coup la lecture se fait rapidement parce que l’auteure donne un rythme soutenue où l’on ne peut pas vraiment s’attarder, savourer, réfléchir, se questionner….
Côté personnages Adeline est une jeune femme douce, généreuse avec un petit côté rebelle mais plus discret que sa jumelle je trouve. Les sentiments, les traits de caractères ne sont pas approfondis c’est un peu dommage car du coup je n’ai pas pu m’accrocher, tout le long elle a était Adeline, un personnage. A propos de sa jumelle, son tempérament semble plus brûlant, sauvage…
J’ai aimé voyager avec Adeline, c’était intéressant mais quelques descriptions des paysages, de l’environnement qu’elle traverse et découvre aurait était vraiment sympa. Les scènes de « sexe » m’ont fait sourires car cela se résume à chaque fois la plus part du temps : Ils firent plusieurs fois l’amour dans la nuit, repus et épuisés ils s’endormies dans les bras l’un de l’autre. Ah !
Un peu plus de romance, de délicatesse, des regards qui se cherche, une main qui retiens l’autre, je ne sais pas un peu de chaleur aurait donné un peu plus de vie aux personnages. Là c’est très expéditif !
J’ai découvert que ce n’était pas le premier roman de l’auteur, alors par curiosité et pour voir un peu quel ton ont ses autres livres j’ai décidé de me laisser tenter par « Secrets de famille » publié également aux éditions Baudelaire. Je suis impatiente de découvrir cet autre roman.

Je tiens à remercier les éditions Baudelaire pour cet envoi de Service Presse.


Paris-New-York

* Paris- New-York * de Aline MICHALEWIEZ


Synopsis :
Kate est une jeune femme de dix-sept ans qui a une famille aimante et des amis sur qui elle peut compter. Elle quitte Paris pour New York afin de passer son diplôme et réaliser son rêve.
Cette année est pour elle un nouveau départ : elle cherche à construire son avenir, trouver sa voie, savoir qui elle est vraiment, se reconcentrer sur sa vie après avoir tiré un trait sur les garçons et les histoires d’amours…
Pourtant, en arrivant dans sa famille d’accueil, Kate croise le regard de leur fils aîné, Mike. Ce garçon à l’air détaché, au regard glacial, qui se donne un air de bad boy, ne la laisse pas indifférente.
Une soirée simple et innocente à lancer des ballons de basket, un innocent câlin : ils se rendent compte qu’ils sont attirés l’un par l’autre.
Pourtant, Kate doute toujours. Ses démons reviennent doucement à la surface, son passé la rattrape. Ce passé dont elle a peur, rempli de mensonges, de douleurs, de tristesse qui est une spirale infernale dans laquelle elle s’est engouffrée s’ouvre doucement sous ses pieds.
Comment Kate va-t-elle gérer tout ça ? Laissera-t-elle Mike l’aider, l’aimer comme elle le mérite ? Ce nouvel amour va-t-il vraiment l’aider à trouver qui elle est réellement ?


Mon avis :
 Voilà bien la première fois qu’un livre, qu’une lecture, qu’une histoire m’énerve au point de ne pas vouloir terminer les quelques 200 pages qu’il me reste…mais par respect pour le travail de l’auteur je vais l’achever. 
Je commence la chronique alors qu’il n’est pas finit, oui, oui mais il y a pas mal de choses à en dire et malheureusement pas très positives. Tout ce que je vais écrire là je le rappel reste MON avis, après chaque personne interprète, et ressens à sa façon. 
Premier élément qui est juste énorme c’est ce coup de foudre, 24h à peine et c’est l’amour fou, deux personnages qui ont des passés respectifs difficile, une carapace blindé, un regard (en gros) et BOUM ! Tout s’enchainent on tombe dans du lourd, du collant, je crois que je ne vais plus pouvoir entendre l’expression « ma belle » , on le retrouve minimum 4 fois par pages quand ce n’est pas plus, les « Bordel, putain » en veux-tu en voilà…et puis l’image que l’auteur donne de Kate à travers par exemple les yeux des parents de Mike ;  En a peine une semaine et demi cette fille leurs à redonner leur fils, plus de carapace, plus de tourments hop hop ! Sans parler de ses talents incroyable en un peu près tout : cuisine, musique, sport, LA fille parfaite c’est elle ! Non sérieusement c’est de trop, j’ai fini par en rire pour pas m’énerver de tout ça. C’est dommage car le fond de l’histoire, le passé de Kate est intéressant sans pour autant être développer alors que tout semble partir de là justement. Ça traine, on étouffe, une semaine de temps 300 pages où on les passes principalement à la résidence de Mike, coincé entre deux ados en rûte ! Quand j’ai lu le titre et lu le résumé je me suis dit «  Cool, je vais aller visiter New York, ça semble être une histoire dynamique, romantique, et émouvante »
Bin non. Il n’y a aucune descriptions autre que la beauté de Kate, deux tics mordre sa lèvre et jouer avec la fameuse bague. 
Si, les maisons sont brièvement décrites à l’arrivée de Kate. Côté dialogue ça se répète et pas franchement riche puisqu’on navigue entre «  Tu vas bien ma belle ? » des «  Kate ! » « Oh putain ! Mike », quand il y a d’autre personnages, alors là Bonjour pour pas perdre le fil de qui dit quoi, de temps en temps on s’y retrouve quand un « Kirk ! » est lâché et encore je douté sur celui ou celle qui prenait la parole.
Après des jours de « pause » j’ai achevé ma lecture…Bon les trente dernières pages sont les plus intéressante, il se passe quelque chose, il y a du suspens enfin ! Mais…ça coupe ce qui laisse supposé peut-être une suite ? Si c’est le cas j’espère que ces critiques que je pense être constructives aideront l’auteur à être plus attentive  et développer le point essentiel de la trame de son histoire et non pas la vie amoureuse et sexuelle de ses personnages car là si on retire les scènes de bisous et câlins….
Je vous invite à le lire et à me donner votre avis pour pouvoir avec plaisir en discuter, et échanger nos points de vue. 

Merci aux éditions Vérone pour cet envoi de Service Presse.


samedi 16 septembre 2017

Episodes

* Episodes * de Yannick Le Villain

 
Synopsis :

« Il souhaitait lui prendre la main et lui parler, lui raconter combien il l’avait attendue, que même s’il n’avait pas été des plus sages il ne méritait pas non plus l’opprobre. Il voulait l’entendre rire à ses mauvaises blagues, la voir sourire de ses maladresses, avoir son bras sur le sien pendant qu’ils iraient se promener et pourquoi ne pas sentir sa tête se poser en confiance sur son épaule. En fait, il en crevait de ça, de ne pas la sentir là, en confiance avec lui, de ne pas la sentir tout simplement. Il ne connaissait même pas son odeur, ni le contact de sa main dans ses cheveux, ils devaient être doux ses cheveux, il ne pouvait pas en être autrement. »


Mon avis :

Mon avis pour ce livre est extrêmement partagé et c’est bien rare car comme me le dis souvent mon mari en ce qui me concerne c’est tout ou rien. C’est vrai que j’ai tendance à trancher a vif mais là…
J’ai ressentie  une sensation étrange, il me manqué quelque chose.
Pour commencer je n’ai pas compris le lien entre le prologue et l’histoire ? Si jamais j’ai la chance de pouvoir discuter avec l’auteur, j’aimerais qu’il puisse éclairer ma lanterne car c’est assez frustrant, une fois le livre terminé, j’ai lu une deuxième fois ce prologue…RIEN. Bon il y a forcément un lien, j’ai dû manquer un « épisode ».
L’histoire en elle-même est belle, intense, brûlante, très bien écrite, la plume de Yannick Le Villain est juste, dans la description des sentiments, de la physionomie, il ne manque rien, on peut tout à fait se représenter les personnages sans difficulté. 
Alors les fameux personnages justement, Sam et Sally que dire sans pour autant trop en dire ? C’est une belle histoire mais pour moi elle manque de folie, d’aventure, de rebondissement ! Je m’attendais à un récit semé d’embûches, un peu plus proche de la réalité je dirais. Il est vrai que l’histoire se déroule sur une période relativement courte, malgré tout, personnellement j’aurais aimé en savoir d’avantage sur le commencement, connaitre un peu de leurs passé respectifs qui leurs aurait donné (je pense) plus de contenance dans le récit.
Sally est un véritable mystère, je me suis posée beaucoup de questions a son sujet, jusqu’à me demander si cela était son vrai prénom ? Car on ne sait rien d’elle au final, c’est un courant d’air cette femme ! 
Le passé de Sam on le devine plus facilement, et puis l’auteur nous parle de son travail, ses relations avec ses collègues, on l’imagine un peu Hermite.
L’ensemble reste intéressant, c’est un bon livre, après je pense que comme n’importe quel bouquin on se fait toujours plus ou moins une idée en lisant le résumé, c’est là que je me dis qu’il ne faudrait pas que je lise les résumés comme ça, surprise totale ! 
Je recommande ce livre qui vous fera beaucoup, beaucoup frémir, qui vous conduira sous un beau soleil où vous entendrez peut-être le bruit des vagues caressant les rochers, ensuite ce sera un petit tour à Paris….Laissez-vous tenter par l’aventure, venez découvrir l’histoire de Sam et Sally !

Un petit mot pour la couverture, que je trouve trés belle, douce et qui une fois qu'on a terminé le livre correspond tout à fait à l'histoire.

Je tiens à remercier les éditions Panthéon pour cet envoi de Service Presse.


mardi 12 septembre 2017

Mémoires d'un gone

*Mémoires d’un gone* de Guillaume FOURREAU


Synopsis :

Charles Dubreuil est un gone du pays lyonnais. Agés de 18 ans à peine, il fait ses premiers pas dans la grande ville de Lyon pour y suivre ses études. Pour lui, c’est une nouvelle vie qui commence. Au cours de cette aventure, Charles va faire de belles rencontres mais également des mauvaises. Les rues de la ville peuvent parfois se montrer dangereuses pour un jeune garçon à peine débarqué de son petit village de campagne. Mais une belle histoire d’amour sera au rendez-vous : un amour pour lequel il sera prêt à tout, allant même jusqu’à fréquenter un monde nocturne malfamé, et tremper dans des affaires de contrebande….

Mon avis :

WAHOU ! Une excellente histoire ! Des personnages attachants, vrais, une intrigue qui s’épaissit au fil des pages si bien qu’une fois le nez dans le livre c’est bien difficile d’en sortir. Pour preuve en deux jours je l’ai dévoré ! Quelle belle surprise la découverte de cet auteur et de son ouvrage !
L’écriture est parfaite, des dialogues qui donne un bon rythme au déroulement du récit, on a le cœur qui s’affole parce qu’on se retrouve avec Charles en plein milieu de Lyon ou il fait ses premiers pas, ce jeune homme de bonne éducation, honnête, loyal et courageux que l’on va voir tomber amoureux de la sublime Anne-Marie…
Charles se retrouve confronter au danger, quelqu’un lui tendra la main, il s’agit de Mr Marc. Des amitiés dû au hasard vont solidement se nouer, et l’entrainer dans un milieu malhonnête, risqué…
Issu d’une bonne famille, entourée de parents brillants et aimants, cela peut-il suffire à vous sauver lorsque vous vous retrouvez seul avec votre conscience dans une situation qui vous semble inimaginable ?
Ce livre est un coup de cœur vraiment, j’ai adoré ! Je vous le recommande mille fois, vous ne serez pas déçu par cette lecture. C’est attendrissant, renversant…
Un petit mot sur la couverture aussi que je trouve vraiment très belle, et si on observe bien à nouveau une fois le livre terminé on retrouve des détails de l’histoire.
Un grand BRAVO à l’auteur pour son talent et pour avoir écrit cette belle histoire !

         Merci également aux Editions Baudelaire pour cet envoi de Service Presse.




lundi 11 septembre 2017

Rencontre avec Morgane Pinault

Si je vous dis MISS FIGARO celà vous rappel t-il quelque chose ?
Oui c'est cet incroyable livre, tout court, a l'histoire saisissante, magnifique, que je verrais, que je rêverais même de voir adapté en film que j'ai eu la chance de découvrir il y a quelques temps.
Curieuse de connaitre l'auteure de cet ouvrage, j'ai donc pris contact avec Morgane Pinault pour savoir si elle serait d'accord pour répondre a des petites questions, ce qu'elle a gentillement acceptée.

Je vous laisse donc découvrir un petit bout d'univers de cette jeune femme.

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1 – Raconte- moi Quand et Comment en es-tu venu(e) à l’écriture, quel est un peu ton parcours ?

Depuis toujours j'ai cette fascination pour l'écriture. Petite, pendant que ma sœur s'amusait à créer des danses devant mes parents, moi j'écrivais des poèmes que je leur lisais. J'étais une enfant solitaire qui préférait me réfugier dans l'écriture plutôt que dans la réalité de la vie. Alors pour répondre à ta question, je crois qu'il n'y a pas eu vraiment de commencement, puisque l'écriture était déjà en moi depuis toujours !
L'écriture était une évidence mais le cinéma était ma passion, alors quand j'ai compris, vers douze ans, que derrière un film il y avait un auteur, j'ai rêvé de devenir cet auteur. A mon petit niveau j'ai commencé à écrire des scénarios et je me rêvais scénariste. Mes études ne m'ont rien apportées de probant, puisque je n'ai pas été orientée comme je le voulais donc dès que je l'ai pu je suis partie de cet enseignement qui me faisait reculer et j'ai fait une formation de scénariste. Depuis je peaufine un scénario long-métrage. Et puis un jour, j'ai eu envie d'écrire plus librement, et j'ai écrit ce livre.


 2- Quand écris-tu dans la journée et as-tu un ou des rituels, une mise en condition particulière ? 

Je n'ai pas vraiment de moment pour écrire. Je le fais quand j'en ai envie, quand je le peux, et quand je sens que l'inspiration est au rendez-vous. Il m'est arrivée d'écrire la nuit, il m'arrive d'écrire le matin, l'après-midi, en début de soirée. Peu importe quand j'écris, il n'y a pas de meilleurs moments pour moi que celui où l'imagination t'emporte.
Je n'ai pas réellement de rituels, j'aime boire un thé avant, après, pendant... Et je crois que je ne fume jamais plus que quand j'écris...

3- Quel est ton roman préféré et pourquoi ?

Je ne crois pas avoir de roman préféré. Tellement de romans sont merveilleux... J'adore J.K Rowling, j'ai énormément aimé « La vérité sur l'affaire Harry Québert » de Joël Dicker, « L'homme qui voulait être heureux » de Laurent Gounelle. J'aime les histoires réalistes, mais aussi m'évader dans les abysses d'un monde imaginaire. Pour moi ce qui compte c'est que l'histoire, qu'elle soit réaliste ou non, t'apprenne quelque chose, qu'elle change ta perception du monde, de la vie, d'autrui...


 4- Qu’aimes-tu faire pour te changer les idées ?

J'aime aller au cinéma cela va sans dire. Regarder encore et toujours des films avec Catherine Deneuve, dont je suis éperdument fan depuis toute petite.
J'aime lire, visiter des musées, des châteaux, afin de m'enrichir.
Mais surtout profiter des gens que j'aime, de ma moitié, de mes amis, de ma famille. Pour moi c'est le plus important et la plus belle inspiration que je puisse avoir !


5- Parle nous, présente nous un peu ton livre, son histoire, sa « naissance » :

Mon livre est né un mercredi pluvieux. Je me souviens que quand j'ai écrit la première phrase je me suis dit « ce livre ne sera jamais lu ». Je l'ai laissé de côté pendant quelques mois pour reprendre mes scénarios et puis un jour je m'y suis remise, et je l'ai fini d'une traite. Je ne voulais pas écrire un livre superflu. Je voulais écrire quelque chose de censé, avec aucun passage en trop – sûrement mon côté scénariste. Ce livre est court, mais c'est ce que je voulais. Je voulais l'écrire comme quand on regarde un film.
En ce qui concerne son histoire c'est difficile de développer sans trop en dire, alors je me contenterais de dire que l'amour est le tremplin de chacun d'entre nous. L'amour existe en chacun de nous, qu'il soit fraternel, amical, maternel, paternel ou bien amoureux. Chacun d'entre nous a vécu et ressenti l'amour d'une manière ou d'une autre. Mais mon livre parle aussi de quelque chose d'encore plus profond. Il prouve que la meilleure personne qui soit peut devenir quelqu'un  d'extrêmement dangereux quand la souffrance d'une guerre passée prend le dessus et transforme cet amour en haine.


 6 – Un petit mot pour tes lecteurs ?

J'espère sincèrement que ce livre vous offrira un regard nouveau. Et je vous remercie de m'avoir lue, que ce livre vous ait plu ou non, l'important c'est qu'il suscite une émotion chez vous, qu'elle soit bonne ou mauvaise. Parce qu'après tout si il suscite un sentiment, une émotion ou un ressenti chez vous c'est qu'il existe, et ça c'est le plus important !
Merci...





Impasse des deux Anges

* Impasse des deux Anges * de Gabrielle Marque


Synopsis :


Julien Welmer est à la tête d’un empire familial florissant créé avec son épouse, Catherine, quelques années plus tôt. À la fin des années 90, il rencontre Gabrielle, une jeune femme de trente ans sa cadette, dont les parents tiennent un stand aux Puces de Clignancourt. Une passion se noue entre ces deux êtres que tout sépare, et dans cet univers très riche des antiquaires qu’il adule, Julien se sent l’âme d’un Pygmalion.


Mon avis : 


Une histoire volcanique, bouillonnante grâce au personnage de Gabrielle surtout, qui a le diable au corps et c’est rien de le dire et heureusement car le récit est long. Plusieurs fois je me suis demandé est ce qu’il va y avoir un fin à cette tumultueuse histoire ? Non pas que j’étais pressé mais j’ai eu l’impression de tourner en rond. Par chance l’auteure a eu la brillante idée de faire voyager ses personnages, alors on les suit un peu partout, Venise, Vérone, Japon, New York, Saint Tropez et dans les différents quartiers de Paris. Il y a de très intéressantes références historiques ce que j’ai beaucoup aimé et qui instruit.
Le personnage de Julien est incroyable dans le sens où cet homme droit, sûr de lui, et puissant tombe sous la coupe de Gabrielle, il redouble de patience et d’effort pour la comblée, la rendre heureuse.
Leur amour est complexe c’est certain parce qu’ils ont deux caractères à l’opposé, leurs attentes ne sont pas toujours les mêmes ce qui créer forcément des tensions, des rancœurs, que l’un et l’autre gère différemment. Julien est ouvert au dialogue, Gabrielle non, elle agit, s’agite, bondit, attaque, disparait…
Côté plume, l’écriture est fluide, les détails sont présents aux bons endroits, il y de très belles descriptions (des paysages,  des personnes, des sentiments, d’état d’esprit).
Il y a quelques mots que j’ai retenus et qui m’a fait ouvrir mon dico : Plénipotentiaire ? Sardanapalesque… Ah Ah ! Voilà des mots pas courant (enfin dans mon langage).
Un petit mot concernant la fin, belle et quelques peu attendue, on la devine plus ou moins mais vraiment aux deux derniers chapitres.
Pour résumé je recommanderais ce livre à des lecteurs patients parce que bien que l’histoire soit intéressante, elle m’a bien stressée par des événements répétitifs, qui pourrait faire abandonner certains ce qui serait bien dommage car après ce long marathon déchainés, la fin libère.


Je tiens a remercier les Editions Amalthée pour cet envoi en Service Presse.  


vendredi 8 septembre 2017

Un lit de promesse entre amour et amitié.

* Un lit de promesse, entre amour et amitié * par Muriel Rosset


Synopsis :

Entre l’amour et l’amitié il n’y a qu’un lit de différence, dit une chanson. Mais qu’est-ce qu’un lit au fond ? Si peu et tellement à la fois…
Un lit de levers et un lit de couchers. Un lit de caresses et un lit de baisers.
Un lit de paroles et un lit de silences. Un lit de dons et un lit de pardons.
Un lit de naissances et un lit d’abandons. Un lit d’essais et un lit d’erreurs.
Un lit à ouvrir les yeux et un lit à fermer les yeux.
Un lit à espérer et un lit à vivre vraiment. Un lit à regretter ? Parfois, pas trop heureusement, car l’avenir qui continue d’aimer ne peut se nourrir de regrets.
Entre l’amour et l’amitié il y a tout et rien à la fois.
Savons-nous toujours bien comprendre et épouser le lit de nos vies ?
Un lit c’est une fondation, une surface de pierres à bâtir, un intervalle entre toi et moi superposés et liés. Un mélange de chairs et d’histoires.
Un lit c’est un processus sédimentaire, géologique, stable et mouvant à la fois.
Un lit c’est un meuble. C’est beaucoup de beauté décorative. C’est le cours d’eau de ma vie, ce lit de différence qu’il me reste à vivre et combler entre l’amour et l’amitié.

Mon avis :

Intéressant, relaxant…J’avoue avoir un peu de mal avec ce style d’écriture, de livre mais le titre m’a intriguée, la couverture que je trouve très belle m’a taper dans l’œil alors je me suis dit « pourquoi pas ? » tu pourrais être surprise comme ça souvent était le cas !
L’auteure soulève des questions faisant partis du quotidien mais qu’on ne prend pas le temps de se poser étrangement…On n’y pense pas, on ne veut pas y penser aussi peut-être ?!
Ces question porte sur l’amour au sens large du terme et j’ai aimé la manière dont Muriel Rosset en parle, l’explore, c’est étrange et rare mais très beau. Ces mots sont transparent et sincère, la fidélité, l’infidélité, la confiance, le sexe, tout est abordée, l’auteure fait levier sur pas mal de tabou je trouve ce qui rend la lecture intéressante et vraiment enrichissante.  
J’ai eu un coup de cœur en particulier pour le passage intitulé «  Lettre a un ami imaginaire », simplement parce que cela peut rappeler une amitié perdue, imaginé, ou même une entrain de se fissurer sous nos yeux, une fragilité dont on a parfaitement conscience et où là alors l’ami réel devient flou, lointain jusqu’à ce qu’on le pense a force imaginaire…

Si vous voulez vous détendre, flotter dans une ambiance tranquille je vous conseille vivement ce petite livre qui se lit facilement et rapidement.


Merci aux éditions Vérone pour cet envoi en Service Presse. 

mardi 5 septembre 2017

"Petite piqûre de rappel"

Bonjour croqueurs&croqueuses de livres ! Je ne suis pas du tout à jour dans mes publications, j'ai pris un peu de retard par çi, par là, heureusement tout est parfaitement organisé dans ma petite tête :)
Aujourd'hui j'ai le plaisir de vous présenter l'interview de l'auteure Kaly Rosier, vous souvenez-vous de son livre ? Oui ? NON !!! Oh ! Alors je vais vous rafraîchir un peu la mémoire, j'ai découvert Kaly Rosier avec son livre "La conscience" qui nous plonge dans un monde étrange...une histoire surprenante, captivante où l'on traverse des Pays, découvre d'incroyables personnages...celà vous reviens j'en suis certaine ! C'est avec une grande gentillesse qu'elle a pris le temps de répondre à mes petites questions. Par hasard j'ai d'avantage discuter avec elle et c'est une belle rencontre, quelqu'un de simple, de disponible je suis vraiment ravie de cette agréable rencontre, un grand MERCI. 


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1 – Racontez-nous Quand et Comment en êtes-vous venu(e) à l’écriture, quel est un peu votre parcours ?
Je suis mère de famille de 3 enfants âgés de 6 à 20 ans .
J’ai travaillé auprès d’enfants âgés de 6/14 ans dans un centre de loisirs primaire et  au Service Municipal de la Jeunesse  durant  plus d’une dizaine années, autant qu’animatrice  j’ai posée un congé  sans solde après mon congés maternité,  je ne sais pas si je vais reprendre mon travail.
  Et c’est là que tout a commencé… Passionné de contes fantastiques, d’ésotérisme et de toutes histoires dites naturelles, je me suis mise à écrire ce que mon imagination me dictait et « La conscience » est née…

2- Quand écrivez-vous dans la journée et avez-vous un ou des rituels, une mise en condition particulière ?
J’écris plutôt le soir quand la maison est endormie, c’est à ce moment quand le soleil se couche que mon imagination déborde et grouille d’idées mystiques et extravagantes

3- Quel est votre roman préféré et pourquoi ?
Le monde de Narnia, c’est pour moi l’œuvre qui relate le mieux la mythologie, la magie et tout ce qui attrait à l’imaginaire ainsi que le fantastique et bien sûr l’œuvre qui exprime le mieux la lutte du bien contre le mal

4- « La conscience » est-il votre premier livre ?
Oui il m’a pris un certain temps…

5- Parlez-nous, présentez-nous un peu votre livre, son histoire, sa « naissance » :
Je suis d’origine des iles et mes ancêtres sont pour moi un exemple de lutte contre l’esclavage, le racisme et toutes sortes de discrimination. C’est la base de mon livre, au-delà de l’histoire « fantastique » il y a une morale, un message qui parle de la tolérance, de la loyauté et de la cruauté des humains à l’égard des personne différentes, de couleurs notamment !
De plus de par mes origines la sorcellerie et d’autre forme de « magie » font partie de mes croyances et de ma culture, en effet dans les iles il n’est pas décalé de parler de démons de sorcières et autres spécimens de ce genre, chaque pays a ses propres croyances et chaque personne a les siennes et les interprète comme bon lui semble…


6- Il y a-t-il une suite en cours d’écriture où un tout autre livre de prévu ?
Oui un tome II et certainement un troisième et ultime
Je suis actuellement sur l’écriture d’un autre roman qui ne fait pas partie de ma trilogie « La conscience » mais je ne peux pas vous en dire plus pour le moment


 7 – Un petit mot pour vos lecteurs ?
Tout d’abord merci d’avoir lu mon livre, J’espère qu’il vous a plu et surtout n’hésitez pas à me faire parvenir vos commentaires sur Facebook car les échanges au sujet de mon roman sont pour moi très enrichissants.


Merci pour cette interview qui m’a permis de me faire un petit peu plus connaitre et merci de l’intérêt que vous me portait, ça me touche beaucoup.


Le témoin

* Le témoin * de Arcade BIGIRIMANA



Synopsis :

"- Quelqu'un dans la salle veut encore rigoler avec nous ? demandèrent nos invités surprise, visiblement satisfaits de leur démonstration de force. Ecœurés par le spectacle, nous nous empressâmes tous de dire non de la tête car c'était trop risqué d'ouvrir sa bouche. - Vous avez tous peur et vous avez raison ! ricana le militaire gradé en marchant fièrement dans l'allée centrale de la salle. Maintenant, écoutez-moi attentivement. On va procéder à un appel : celui qui entend son nom et prénom lève la main et se dépêche de nous rejoindre ici au fond de la classe. Soyez sages et tout se passera le mieux du monde. Sinon, on va s'énerver et ça va faire mal. C'est clair pour tout le monde ? - Oui, fit la salle entière d'une voix étouffée".



 Mon avis :

Poignant ! J’ai bien eu du mal à trouver le sommeil durant les trois jours où j’ai lu ce livre.
C’est l’histoire d’une famille vivant au Burundi dans les années 1970, on découvre Emilie en premier lieu qui se trouve être tout juste en vacances et qui reviens à la maison avec la boule au ventre du a un mauvais bulletin a montrer à son père qui est instituteur. C'est un homme intègre et courageux. Cette famille contrairement à bien d’autre ne manque de rien, les enfants sont entouré d’amour et grandissent dans un environnement stable. Et puis une année passe, Emilie grâce aux relations de son père a la chance d’être acceptée dans un nouvel établissement dans lequel elle se plait et obtient de très bons résultats. 
1972 commence et des choses étranges se passe, des militaires lourdement armés vont et viennent, des arrestations à la pelle s’enchainent pour des motifs non valables.
Personne ne dit rien, le peuple docile obtempère, malgré cela tout bascule encore plus dans le sordide. Une guerre éclate et par chance Emilie se trouve être dans une milice, entouré de jeunes remplit de rage et de haine contre « les nez courts ». Sans être d’accord, elle va vite comprendre que la seule façon de rester en vie et de faire semblant, regarder ces camarades au « nez courts » se faire battre, tuer, en serrant les dents, en étant témoin d’un carnage inhumain, incompréhensible…
La folie des hommes n’a plus de limite.
Certains passages je ne le cache pas ont étaient dur a lire, parce que tout le long je me suis dit mais il y a bien quelqu’un, quelque chose qui va se passer, et stopper le calvaire de ce peuple !!
Même sous forme d’un roman, je sais que ce génocide a eu lieu, que ce n’était pas le premier, qu’il y en a encore et j’espère que ceux qui en ont le pouvoir font leur maximum pour arrêter et même éviter ces horreurs.

La plume de l’auteur, Arcade Bigirimana est délicate et tranchante à la fois. Il a su ou s’arrêter dans les détails des événements et je l’en remercie ! Les personnages sont tous incroyable, éblouissant, on apprend aussi beaucoup sur la culture et les coutumes Burundaise.
L’auteur met en lumière les nombreuses inégalités de l’époque, qui ont peut être changés depuis ? Je l’espère pour eux.  
Je tiens a féliciter et à dire un grand Bravo à Arcade Bigirimana pour ce livre que je recommande car il mérite d’être lu !


Merci aux éditions Baudelaire pour cet envoi en Service Presse. 

dimanche 27 août 2017

Fleur de Jasmin

*Fleur de Jasmin * de Solange Arcamone


Synopsis :

14 janvier 2011. En Tunisie, la Révolution de Jasmin force le président Zine el-Abidine Ben Ali à s’exiler du pays et à abandonner son poste, offrant ainsi au peuple un nouveau gouvernement et un nouvel espoir.
Au même moment, Fadel, lycéen tunisien et militant activiste, se voit contraint de s’éloigner de sa famille et de son pays afin de fuir les massacres de la révolution. Devenu clandestin en exil, son vagabondage lui fera parcourir des milliers de kilomètres et affronter au moins autant de périls. Terroriste malgré lui, il se heurtera aux impasses d’un Coran mal interprété et à la solitude des amours déchues.

Mon avis :

Une lecture qui ne vous laissera pas indifférent, elle se baladera quelques temps dans votre tête quoique vous fassiez, où que vous soyez ! Pourquoi ? Parce que cette histoire est bouleversante, tranchante même à certains moments. L’auteure soulève des questions pertinentes sur le sens de la religion, les conséquences d’une croyance « détournée », sur l’amour, la haine, l’importance que peuvent avoir nos principes sur nos choix et nos actes.
J’étais un peu mi-figue mi-raisin quand j’ai reçu ce livre, j’avais peur de son contenu, peur que ce soit trop violent, sanglant, brutale, certes il y a des passages difficiles qui serrent fort le cœur mais ils sont relativement brefs. On comprend que le but de l’auteure n’était pas de s’attarder sur les atrocités du vécu du jeune Fadel.
Ce livre est pour moi une petite source d’espoir, une lueur perçant l’obscurité. Des mots qui m’ont amené à me poser beaucoup de questions sur toutes ces personnes traversant cette situation. On se remet en question forcément….On n’a pas de quoi se plaindre, les biens matériels ne doivent vraiment pas être (je pense) notre premier objectif, notre puit de satisfaction. Il faut être vigilant quant à ce qu’on peut entendre autour de nous, il y a et aura toujours des personnes au fond sombre qui en le voulant ou non chercherons à influencer notre façon de penser, de faire.
Le parcours de Fadel, cet homme obligé de fuir son pays qui entre en pleine révolution est…incroyable. Il prend la fuite pour avoir une chance de s’en sortir, ailleurs, alors on le suit à travers son vagabondage, silencieusement je l’ai encouragé à ne pas abandonner, à ne pas se laisser embrigader et surtout à rester fidèle en ce qu’il croit !

Merci à l’auteure Solange Arcamone pour ce livre qui est très bien écrit, vraiment, du début à la fin j’ai était captivé, transporté.

Merci également aux éditions Baudelaire pour cet envoi en Service Presse. 

mercredi 16 août 2017

Miss Figaro

                    * Miss Figaro * de Morgane Pinault

Synopsis :

Pour la première fois, je ne regardais pas la mer, je ne regardais pas vers l'horizon, je regardais cette femme qui s'en allait, cette femme qui me paraissait sortie tout droit d'un conte. Comme une pluie de grêlons en plein mois d'août, comme un arc-en-ciel ou une rivière dans un désert, je ne l'attendais pas, je ne l'attendais plus et pourtant, ce 10 août 1948, Miss Figaro était là". Le 10 août 1948, un paquebot s'amarre dans un petit village de Bretagne, délivrant son flot de passagers. A son bord, une femme mystérieuse appelée Miss Figaro. C'est ainsi que la vie morne et ennuyeuse de Charlotte bascule à jamais.

Mon avis :

BOULEVERSANT ! Pas moyen de me le sortir de la tête, Charlotte est encore là, je l’a vois peindre, sourire, vivre….
C’est une histoire magnifiquement bien écrite. C’est remplit de passion, de découverte, de haine, de violence aussi. Une quête vers la vérité, un combat dans un monde d’après-guerre ou la vengeance fait encore rage et ou les préjugés sont infâmes !
Au milieu de tous cela, il y a Charlotte Sourire, cette jeune femme de vingt-cinq ans qui va se découvrir grâce à une rencontre auxquelles elle ne s’attendait pas. Son courage m’a émue, sa soif de liberté est remarquable, admirable. Comme l’a dit l’auteure, des Charlotte Sourire et des Miss Figaro, une femme mystérieuse il y en a eu à cette époque, leur combat n’était pas dés moindre pour s’affirmer en tant que femmes.

Un immense BRAVO et MERCI à Morgane Pinault pour ce livre magnifique qui restera pour longtemps dans ma tête. Une belle sensibilité que l’on ressent parfaitement en lisant ce roman. Beaucoup d’émotions...Le mot FIN arrive presque trop vite !
Un petit mot aussi pour dire que je trouve la couverture très belle et parfaitement choisie.

Un petit livre tout juste sorti, tout frais, et surtout SUPERBE ! N’hésitez pas, vraiment je vous encourage à le lire et le relire !!!!


Je tiens à remercier les éditions Amalthée également pour m’avoir accordé leur confiance pour cet envoi en Service Presse. 

mardi 15 août 2017

Heroes

* Heroes * de Louise Quazzola
 
Synopsis :
Nombreux sont les héros qui, tout au long de notre vie, gravitent autour de nous. Pour Nicole, il s’agit de chanteurs et d’artistes militant pour la paix et l’idée d’une certaine société.
Lus, écoutés, fantasmés, elle les admire d’une manière peu commune, en leur empruntant autant qu’elle leur donne.
 Ils font exister son opinion et sa sensibilité dans le milieu ouvrier de l’Angleterre seventies, et l’affranchissent des codes et des règles. Passionnée, insatisfaite et révoltée, Nicole se veut avant tout une femme libre malgré les sentiments qu’elle éprouve pour Paul.
Ce roman qui commence à la mort de John Lennon a pour trame de fond un questionnement sur ce qui fait notre identité, comment les personnes que nous admirons influencent nos faits et gestes, en fonction de quoi se crée le parcours de vie de chacun.

Mon avis :
 Doux et Amer. Sublime et Infernale. Magnifique et admirablement bien écrit !
Je pourrais définir cet incroyable roman par bien de nombreux mots tant il est riche. Riche d’émotions, d’une profondeur où l’on se laisse entrainer volontiers. Les interrogations que Nicole, le personnage principale se pose sont pertinentes, réaliste. C’est troublant parce qu’on a l’impression de se retrouver un peu face à soi-même a certain moment en lisant certaines pages. Des sentiments qu’on a et qu’on peut encore fuir, un passé enterré ou bien enchainé à nous même.
Nicole m’a simplement captivé par son tempérament, son impulsivité. Cette jeune femme de 22 ans qui va décider de quitter l’Angleterre, pour Paris, puis Paris pour Vienne, New York va dans le fond sans arrêt fuir, se chercher elle et le bonheur, ce vide qu’elle n’arrive pas à combler. Fuir Paul, cet homme qui la connait sur le bout des doigts. Cette phrase tirée du livre résume parfaitement leur situation en plus d’être très belle : « Ils jouaient sans filet, tels deux funambules perchés sur les hauteurs de leur propre monde. »
Nicole semble perdue dans le temps, elle court sans arrêt de manière parfois égoïste sans jamais se remettre en question.
On traverse les années dans une ambiance Clair-Obscur. Le personnage de Nicole est attachant malgré son côté révoltée, cette façon qu’elle a de se maintenir en dehors des nouveautés, on a envie qu’elle trouve enfin son équilibre, les réponses à toutes ces questions. 


Premier livre que je lis de cette formidable auteure, Louise Quazzola dont la plume m’a transportée du début à la fin. Si vous voulez vous poser quelques heures tranquilles, vous détendre, faire un petit voyage a travers le temps, LISEZ HEROES sortie le 21 Juillet. Tout frais, tout neuf, une merveille ! Un grand Bravo à l’auteure  qui a accepté de répondre à quelques une de mes questions...


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Alors, dites-nous, racontez-nous quand et comment vous en êtes venue à l’écriture ?

« J’ai toujours aimé lire et écrire ! Enfant, je fabriquais des livres avec des feuilles de papier et des agrafes à l’intérieur desquels je racontais des histoires, des contes. À l’adolescence, j’accumulais les cahiers noircis de poèmes, de remarques sur mes lectures. J’ai écrit un premier roman l’année où je passais mon Bac que je me suis promis de retravailler avec plus de recul. Puis je me suis mise aux nouvelles, une forme littéraire qui me passionne ! »


« Heroes » n’est pas votre première publication, en 2015 un recueil de nouvelles est sorti intituler « La Contemplative » pouvez-vous nous en parler un peu ?

« De 18 à 22 ans j’ai écrit beaucoup de nouvelles. Les voyant s’accumuler sur mon ordinateur, j’ai voulu réunir certaines d’entre-elles pour former un recueil. Il fallait trouver un fil rouge à ces histoires, une unité que j’ai trouvé dans l’acte même d’écrire : la contemplation. Ce que nous voyons nous inspire et c’est cela même le terreau de l’écrivain ! Une fois la sélection et la structure faites, j’ai tenté ma chance en envoyant le manuscrit à une dizaine de maisons d’édition. Quelques mois plus tard, les éditions Bergame ont répondu présent. C’était le début d’une grande aventure ! »


Auteure est-il votre premier métier ?

« Pour moi auteur n’est pas un métier mais une passion. Il faut certes beaucoup travailler pour arriver à quelque chose de construit et d’intéressant mais je ne conçois pas cette activité comme un travail. Par ailleurs, il y a très peu d’écrivains qui vivent vraiment de la vente de leurs ouvrages. Je suis diplômée d’une licence de Lettres et d’un master Monde du Livre qui forment pour les métiers de l’édition, de la librairie et de la bibliothèque. J’ai exercé dans l’édition à Genève et depuis 3 ans je suis davantage dans le domaine de la librairie. »


Quand préférez-vous écrire dans la journée ? Avez-vous un ou des rituels ?

« Je m’installe à mon bureau pour écrire quand je me sens inspirée, particulièrement connectée à mon environnement et aux choses que je veux raconter. Même si je prends des notes dans des cafés, je ne peux poursuivre l’écriture d’une fiction que chez moi, au calme. En début d’après-midi avec du thé, là c’est parfait ! »

Quel est votre roman préféré et pourquoi ?

« La Promesse de l’aube de Romain Gary. Je voue un culte à cet auteur, j’ai quasiment tout lu de lui ! Il a une vie incroyablement riche et variée dont il raconte la première partie dans ce roman mi autobiographique mi fictionnel. Gary a fait de sa vie un art qui se raconte. Sa vie est une longue quête de vérité identitaire pour faire roman. Il a une manière de créer et de raconter ses personnages qui est inimitable. Cette genèse de lui-même en tant qu’homme et écrivain est l’un des romans les plus fort et poétique que j’ai lu. »

Quelle est l’histoire, la naissance de ce roman incroyable qu’est « Heroes » qui ressemble un peu à un hommage, non ?

« Heroes est tout d’abord une nouvelle que j’ai écrit quand j’étais étudiante en master à Aix-En-Provence, un cadre très propice à l’écriture ! Je n’arrivais pas à trouver une fin convenable pour cette histoire et pour mes personnages qui me sont très chers. Nicole est mon troisième prénom, ce n’est pas du tout un hasard. Je suis revenue à eux deux ans plus tard, j’ai eu un véritable déclic sur la tournure que devait prendre les évènements. J’ai consacré deux mois à l’écriture et à la remise en forme de l’histoire, on y était, j’avais trouvé la bonne direction. L’écriture d’un roman est faite de cheminements incroyables ! Chaque lecteur peut voir en Heroes l’hommage qu’il veut : un hommage à la jeunesse perdue, à la société des années soixante/soixante-dix où les rêves les plus extravagants étaient possibles, un hommage bien sûr aux artistes précurseurs et fondateurs de cette époque… Il est aussi une course, une quête identitaire qui nous pousse au-devant de la vie pour toujours apprendre de nous-même et de ceux que nous aimons. »

Un petit mot pour vos lecteurs ?

« Je suis très admirative de ce qu’on appelle les feel good book, ces livres qui « font du bien », mêlant roman et développement personnel. Mes histoires sont pensées selon la motivation de « faire du bien » au lecteur. Une amie qui habite loin de chez moi m’a un jour dit : « C’est incroyable, quand j’ai lu tes nouvelles j’étais dans une phase où je n’étais pas bien dans ma vie. En te lisant, j’ai eu l’impression que tu étais là, proche de moi et que tu me réconfortais. Ton écriture m’a fait un bien fou. » Son ressenti m’a profondément touché car c’est cela même ma raison d’écrire et j’espère apporter sérénité, joie et confort à mes lecteurs. »