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dimanche 29 juillet 2018

La carapace des langoustes.

La carapace des langoustes de Leon Bollendes



Synospis :

« Fut-il possible que le monde n’existât pas ? Il eut fallu qu’il n’y eut pas de début du temps, d’enchaînement des instants. En tout cas, si l’absence de monde avait perduré avant qu’il soit né... »
 
Le soir, avant l’arrivée de l’infirmière, Ernesto a le temps de penser, il a le temps d’approfondir ce que serait la situation si le monde n’existait pas. Il n’a pas choisi sa naissance, et donc la plus grande partie de son existence. Il s’en sort en se disant que la réalité est un décor de théâtre, et qu’après le spectacle, il redeviendra celui qu’il était avant sa naissance. C’est en Amérique centrale qu’à défaut de sens, il trouve une esthétique à l’existence.
 
Découvrez un monde, entre rêve et réalité.





         ⤳⤳⤳⤳⤳⤳⤳⤳⤳  Mon Avis ⤳⤳⤳⤳⤳⤳⤳⤳⤳


Un roman autobiographique peu commun. Pour quelles raisons ? Et bien en premier lieu par sa brièveté et par son manque de détails. Je pense que cela est volontaire, c’est un choix de l’auteur que de laisser le lecteur plus ou moins dans le vague.
On découvre néanmoins quelques petits traits de caractère concernant le personnage, Ernesto.
«  Son identité, il aurait préféré qu’elle fût attribuée à quelqu’un d’autre, à quelqu’un qui supporte mieux les repas de famille arrosés... »

Cet homme regrette-t-il son existence ? Sa vie ? De vivre dans un monde incompréhensible et inaccessible ? Un monde qui ne nous appartient pas et qui nous supporte ? J’avoue que ce court récit a susciter de nombreuses questions, une ribambelle d’interrogations et de réflexion s’est enchaîné et j’ai beaucoup aimé.
Il y a parmi ces pages de magnifiques citations qui m’étaient totalement inconnues comme celle-ci de Plutarque : « L’homme d’hier est mort dans celui d’aujourd’hui, celui d’aujourd’hui meurt dans celui de demain ». Non ce n’est pas morbide, ni triste. Juste vrai et beau. Cela renforce à mon idée, qu’il faut avant toute chose, profiter de la vie, de l’instant présent, de sa famille, de tous les petits bonheurs quotidien et oublier un peu le superflu.
Pour l’auteur, L’Homme semble être perdu d’avance, et dès le début de son existence. Vision très négative non c’est encore une fois une vérité. Il faut parfois apprendre à en lire certaines pour les accepter. Notre condition d’être humain est l’épicentre de ce livre.


En résumé, ces pages sont (pour moi) une autobiographie philosophique. C’est très beau a lire. Seul bémol je n’ai pas compris le rapport de l’histoire avec le titre et les allusions à la langouste ? Est ce que Leon Bollendes compare l’homme aux langoustes ?

Merci a l’auteur pour ses mots et ses nombreuses pensées et souvenirs.


Je remercie également les éditions Amalthée pour cet envoi de Service Presse. 

dimanche 22 juillet 2018

Le Voeu

Le Vœu de Arminda Fernandes

Synopsis :

Éric, Baptiste, Henri, Annette, Louis et Hélène, six enfants âgés de 4 à 6 ans, partagent une destinée à fendre l’âme. Tous issus de parents décédés ou défaillants, ils se voient placés dans une famille d’accueil commune et maltraitante. Pour ne pas mourir de chagrin, ils créent un lien proche de celui du sang, qui n’existe que par leur seule volonté. Ils se décrètent frères, mettent leurs larmes dans leur poche, et un mouchoir par-dessus. Ils vivent mille histoires, tristes ou joyeuses, et font un vœu. Pour le voir se réaliser, ils sont prêts à tous les sacrifices.
 
« Mon Dieu, je ne comprends pas pourquoi ma mère est morte le jour où je suis né, et je ne comprends pas pourquoi la maladie a tué mon papa. Il était si gentil et je l’aime tant… je t’attends. J’ai rempli ma valise. J’ai pris un pyjama, un pantalon, un tricot, une paire de chaussettes, une culotte… et mes livres. Sans eux, mon gentil Dieu, je serais parti avec mon père. Mais j’avais trop peur de la mort… aujourd’hui je me tiens prêt. »
 
Les jours passèrent… et Baptiste posa ses valises, ses chagrins, ses espoirs et tout le reste, à côté de ceux d’Éric…
 
À l’âge adulte, ils ont décidé de raconter leur histoire.




     🍀🍀🍀🍀🍀🍀🍀🍀🍀🍀🍀Mon Avis 🍀🍀🍀🍀🍀🍀🍀🍀🍀🍀🍀

Un roman poignant, terriblement cruel et sombre. Cependant, parmi toute cette noirceur, une étincelle, un espoir va naître, grandir et lutter pour percer à travers cette épaisse brume offrant la possibilité d’un horizon, un avenir plus lumineux et heureux.
Cette étincelle en surface forte mais dans le fond extrêmement fragile et sensible s’agit « Du vœu ».
Un serment proclamé et liant six jeunes enfants se retrouvant placés dans une famille d’accueil.
Eric, Baptiste, Henri, Annette, Louis et Hélène. Six âmes blessées, égarées, et à la recherche d’amour.
Leurs tuteurs Jacques, un homme diablement cruel, pervers, et horriblement violent aura pour seul plaisir de maltraiter ces enfants. Angélique, maniaque, dépressive, soumise et battue par son mari va faire en sorte de faire régner le calme et la discipline sous son toit. Grâce au ciel, elle n’est pas cruelle, mais maltraita à sa façon malgré tout ces six enfants, unis. Cette union sera leur force.

Eric, un enfant d’une grande intelligence sera le premier arrivé dans ce foyer des ténèbres. Orphelin, se sentant désespérément seul, il trouvera refuge dans les contes et l’école. La solitude persistera jusqu'à l’arrivée de Baptiste qui a tout juste quatre ans. Eric le prendra sous son aile, un lien très fort va se créer et Eric promet de toujours protéger ce « faux-frère » au péril de sa propre vie. C’est un amour doux et magnifique. Apaisant et rassurant.
Au fil des mois quatre autres enfants vont venir compléter leur fratrie. Du haut de leur petites tailles, nos mousquetaires vont faire tous ensemble ce Voeu. Celui une fois adultes de tous vivre ensemble, de ne jamais se quitter. Est ce seulement possible ? Quel sera leur avenir ? Leur plus grande angoisse sera forcément d’être séparés les uns des autres et on peut le comprendre.

L’auteure soulève là avec sensibilité et fermeté les nombreux problèmes et le manque de temps et d’intérêt des services sociaux aux besoins de ces enfants.
Au fil des pages, nous suivons avec une boule au ventre le quotidien malheureux de ces enfants, qui ne sont heureux qu’à l’école. C’est leur refuge, leur moment où ils peuvent être insouciants, libre de parler de rire, de s’exprimer totalement ! Chacun d’eux a sa propre personnalité, son vécu, et tous ont une particularité qui fait qu’on s’attache sans même s'en rendre compte. On veut les protéger, nous aussi.
Je n’entre pas plus, car je ne veux pas révéler toute l’histoire et puis, c'est un récit qu’il faut lire totalement, le cœur ouvert en grand. Alors OUI ça fait très mal, je ne le cache pas. Mon cœur d’être humain et surtout de maman a eu beaucoup de peine à ne pas abandonner face à tant de violences. C’est dur d’ouvrir les yeux et de constater que OUI cela existe vraiment et que malheureusement notre système reste impuissant, et sans doute un peu sourd aux destins de tous ces petits être humains dont l’avenir est barbouillé d’incertitude. J’éspère vraiment que dans les années à venir, ça évoluera dans le bon sens.
C’est bien beau d’investir des milliards dans le changement des panneaux de circulation, et c’est bien plus facile (aussi). Je ne vais pas tout confondre, mais voilà je pense qu’il y a forcément des solutions pour protéger et aider tout ce monde là.


J’ai eu la chance de pouvoir discuter avec l’auteure, et j’ai découvert une femme d’une profonde gentillesse, cultivée et très humaine. Arminda Fernandes a accepté de répondre a quelques questions. Des questions qui se sont transformées en conversation un peu, mais cela a été un vrai plaisir. Je vous laisse découvrir ci dessous cet entretien.


Première question (toute simple). Pouvez-vous un peu vous présenter, quel est votre parcours ?
Je me suis mariée relativement jeune, à 19 ans et suis devenue mère pour la première fois à 20. J'ai eu en premier diplôme un BEP de comptabilité et informatique. J'ai repris mes études à 28 ans, j'ai fait des études de droit et ai validé une capacité en droit.


Quel beau parcours ! "Le vœu" est votre premier roman. Comment est il né ?
Oui, il est mon premier roman et j'ai déjà débuté de deuxième...Le Voeu raconte à travers les six enfants un peu de mon histoire personnelle, je me suis également inspirée de tout ce que j'ai pu lire sur l'enfance maltraitée.
C'est un sujet qui vous tient visiblement très a cœur et qui est écrit d'une manière du moins d'après mon point de vue, de façon très instinctive.
J'ai connu les malheurs liés à l'enfance maltraitée, et j'en ai terriblement souffert. Mais je me suis battue pour ne pas sombrer dans une peine qui ne verrait jamais de fin. J'ai rencontré la littérature, elle m'a permis de comprendre un tas de choses, elle m'aida dans mon rôle d'abord d'être humain, de femme puis de maman. elle m'a tout appris, tout donné et ne me demandait et ne me demande encore aujourd'hui, pas grand choses. Le sujet des enfants maltraités me touche profondément, car j'en ai assez d'entendre à la radio, je ne regarde plus la télé, qu'un enfant est encore mort sous les coups d'un parent, et pire encore, si on peut dire, la plupart du temps, ce pauvre petit était connu des services sociaux, la famille sait, les voisins savent mais tout le monde se tait.


Je suis bien d'accord. Et c'est pour cela que j'ai tant aimé votre livre. C'est un coup de pieds dans la fourmilière. Il faut que cela change. Comment imaginer l'inimaginable ? C'est bien plus facile de faire l'autruche et de regarder la cruelle véritée en face.
Si j'ai choisi un roman à 6 voix c'est qu'à ma connaissance, c'est la première fois qu'on romance l'enfance maltraitée avec des histoires qui sont quasi réelles. En France il y a 100 000 enfants placés, l'état n'alloue pas suffisamment d'argent pour aider ces pauvres enfants, et les familles d'accueil sont de plus en plus rares...il délègue comme il le fait pour l'instruction scolaire, sa tâche à des institutions privées...pas de contrôle ou que trop peu. un reportage zone interdite en 2017 montrait bien des enfants placés à des âges parfois très jeunes, et à 18 ans ces gamins sans repère, on les mettait à la porte. C'est atroce de penser qu'un enfant puisse tant souffrir dans l'indifférence de tous…


Dans quel domaine travaillez vous dans le droit ?
Je n'ai jamais pu exercer dans le domaine juridique, j'ai commencé comme secrétaire juridique tout en validant mon premier semestre de deug de droit, puis très vite très fatiguée, j'ai du me rendre à l'évidence. j'ai occupé un poste de secrétaire aide comptable à mi-temps, pendant 15 ans. j'ai tenu à élever mes quatre enfants de leur offrir tout ce dont j'avais rêvé dont j'avais été privé...Et puis un jour, à 40 ans, sans éclat de violence ,sans bruit et presque sur la pointe des pieds, j'ai quitté le père de mes enfants. J'ai changé totalement de métier, et je suis devenue assistante de vie auprès de personnes très âgées. Auprès de ces adorables personnes, l'idée d'écrire c'est fait de plus en plus forte, et en 2015, j'ai décidé de tenter l'aventure. ça été dur, très dur. L'abnégation, le travail, et l'apprentissage de la langue de Molière, furent mes maîtres. mais j'étais et suis tellement heureuse de voir le résultat…


Effectivement c'est un chamboulement extrême. C'est une belle preuve d'humanité que d'offrir votre temps a ces personnes âgées.
En parlant littérature, avez vous un auteur favoris ?
Albert Camus, Victor Hugo, Guy de Maupassant, Emile Zola, Balzac, Flaubert, Antoine de Saint-Exupéry enfin tous les classiques que l'on déteste souvent à l'école, et que l'on finit avec l'âge par aimer car on les comprends mieux. Dans les écrivains contemporains, je n'ai pas d'auteurs préférés, même si j'ai un faible pour David Foenkinos et Jean-Christophe Rufin...j'ai des coups de coeur pour des romans. et je lis énormément tout en écrivant, j'ai besoin de lire les autres...

Nous avons beaucoup de points communs concernant la littérature. Victor Hugo je n'ai encore rien lu. J'ai "Notre Dame de Paris" depuis quelques mois qui m'attends.
Ce chef d'oeuvre, Victor Hugo a commencé sa rédaction le 1er septembre 1830 et l'a achevé vers le 15 janvier 1831, quel exploit littéraire, quelle merveille, quel talent.
Je voue un culte à Victor Hugo et à Albert Camus.

J'aime beaucoup Albert Camus, ils ont récemment publié l'intégral de sa correspondance avec Maria Casares. Je rêve de la posséder!
Albert Camus, je l'aime beaucoup ! Je rêve de posséder sa correspondance intégral avec Maria Casares publié récemment. 
La correspondance de Camus avec celle qui fut longtemps son amante, est sublime...l'amour dans tous ses états, l'amour dans ce qu'il offre de plus beau.

Quels sont vos passe-temps favoris ? 
A part la lecture et l'écriture, j'adore cuisiner, faire de longues promenades dans les forêts et passer du temps avec les gens que j'aime, faire des choses simples de la vie.

Vous me disiez écrire votre deuxième roman, sur quoi porte t-il ?
Sur la vie encore...j'ai participé à un concours littéraire, qui imposait une nouvelle écrite sur 5 pages maxi, et devait commencer par pourquoi s'en faire une montagne, j'ai adoré la forme d'écriture qu'est la nouvelle. Et depuis, j'en ai écrit 7...Elles mettent toutes en scène des moments volés à des personnages dans une vie banale ou extraordinaire. Le plus dur, c'est la chute...je la travaille toujours, car je désire surprendre mon lecteur, stopper le récit au moment où il s'y attend le moins et le surprendre avec une fin très inattendues...j'adore, c'est très dur, mais j'adore..
L'amour ,la vieillesse, la pauvreté, les excès de notre société, l'instinct maternelle, et l'enfance encore, sont abordés.

Quelle merveilleuse idée ! Je suis impatiente de vous lire a nouveau en tous cas !
Dans votre livre "Le Vœu" avez vous certains traits de caractère avec un des six personnages ?
Oui, avec Eric c'est sa croyance indéfectible en Dieu et aux gens que l'on aime qui meurt physiquement mais qui vivent dans nos coeurs, son amour pour le Portugal, je suis née à Bayonne mais mes deux parents avaient émigrés en France, son désir de protéger Baptiste. Henri c'est son côté coup de gueule je suis un peu comme lui, Cacahuète c'est véritablement mon chien, grâce à Dieu, il vit toujours. Annette c'est son côté, je fais tout à la maison avec mes soeurs. Baptiste c'est son côté attachant, Louis son amour pour la littérature qui dépasse fortement celles des autres, Hélène son côté j'aide les gens, j'aime les gens...chaque enfant à un peu de ma personnalité ou celles d'enfants qui m'entouraient.
Comme je l'ai écrit quand on ne s'occuper pas du problème de l'enfance maltraitée, elle ne peut que se voir reproduite. C'est très triste, mais même si je suis immensément triste et très en colère contre les parents qui maltraitent leurs enfants, je me sens coupable, nous sommes tous un peu coupable...mais que faire, on vit une vie de plus en plus difficile, de plus en plus individualiste, nombriliste... le fait que Macron désire rendre l'école obligatoire à 3 ans, c'est la meilleure mesure prise pour combattre cette fichue maltraitance, on ne pourra jamais l'éradiquer, mais la diminuer, oui, on peut la diminuer. La loi de 2007 qui vise à maintenir l'enfant maltraité chez le parent, est mauvaise...s'il y avait suffisamment de place et de moyens dans les structures d'accueil, on pourrait mieux gérer le problème. je ne pense pas que nous devions séparer les enfants de leurs parents sans en mesurer les conséquences, mais l'éloignement dans un premier temps, me paraît être, une bonne solution. des gens qui accompagneraient la famille mais réellement, ça pourrait faire des miracles...

C'est certains oui ! J'éspère vraiment que notre étrange gouvernement trouvera des fonds nécessaire, des aides pour ces enfants. 
Le jour où il suffira de comprendre que l'enfance régit presque toute la vie d'un être humain, alors on aura fait un grand pas. Je suis persuadée que l'on ne vient pas au monde mauvais. A part les personnes qui naissent avec des problèmes psychologiques lourds, les autres on en fait des gens malades. comprendre le mal, c'est pourvoir le soigner.

Une dernière chose. Auriez-vous un petit mot pour vos lecteurs ? 
De croire très fort que quand tout va mal, il faut garder espoir, il faut se battre, comme l'a si bien écrit Romain Gary et je me l'applique tout les jours, "Il faut connaître les limites du possible, pas pour s'arrêter, mais pour tenter l'impossible dans les meilleures conditions".

Je suis bien d'accord. Merci beaucoup d'avoir pris du temps pour discuté avec moi. "Le Vœu" est vraiment un livre magnifique est j'éspère qu'il touchera beaucoup, beaucoup de monde. C'est un Vœu sublime, porteur d'espoir ! 


Merci à vous Marjorie.


Je remercie beaucoup les éditions Vérone pour cet envoi de Service Presse.




vendredi 20 juillet 2018

William Galant, l'enfant du Démon

William Galant, l'enfant du Démon de Guillaume Pavy



Synopsis : 💬


William ne vit pas chez ses parents, sa mère a été déclarée morte, il y a dix ans de cela maintenant, et son père avait déjà disparu avant sa naissance. Il habite depuis dix ans chez son oncle. Après une enfance mouvementée et parfois étrange, le jeune William Galant se retrouve à travailler dans le cabaret où officie son oncle, prestidigitateur. Un jour, de mystérieux individus tentent de kidnapper le garçon, qui est secouru par deux adolescents, eux aussi à sa recherche. Ces derniers conduisent William dans le monde d’Entre-Deux, un univers parallèle où vivent les sorciers. Là, William se découvrira un don pour les pratiques ésotériques et se préparera à affronter le seigneur des Morts

                     ✎✎✎✎✎✎✎   Mon Avis ✎✎✎✎✎✎✎
Coup de coeur pour le roman de Guillaume Pavy ! J’avoue que j’étais septique, mais la plume et l’imagination de l’auteur m’ont totalement conquise. Une histoire aux nombreux décors bien décrits, un récit et une construction narrative parfaite, ponctués de dialogue fin et juste quant à l’intrigue et bien elle vous attrapera dans ses filets très rapidement et vous ne verrez plus le temps passer je peux vous le garantir. J’ai dévoré ce petit livre en deux jours, si, si, bon je suis une acharnée je ne le cache pas ! Et puis surtout ce livre peut parfaitement convenir à une tranche d’âge extrêmement large. Un enfant de 8 ans peut tout à fait le lire, parents aucune crainte, aucun passage scabreux ni violent. C’est un peu dans la lignée des Harry Potter.
C’est parti les amis, entrons dans le vif du sujet. William Galant qui est-ce ?
     
      Un petit garçon de onze ans, orphelin qui a été recueilli tout bébé par Robert et Elizabeth qui sont sa tante et son oncle, ayant eu une fille cruelle et égoïste prénommée Marie. Cette dernière ne cessera de faire des misères à son cousin. Dès le départ on se retrouve à découvrir des situations étranges autour de William comme des camarades se retrouvant sur le carreau alors qu’il brutalisait le jeune garçon, un faux plafond qui s’écroule inexplicablement, une voiture qui se stoppe net devant le nez de William...etc. Tout un amas de situations mystérieuses s’accumulent autour de notre héros qui ne comprend absolument pas du tout ce qui se passe. Et puis un jour, l’événement de trop surgit, poussant sa tante à poser un ultimatum à son mari. Soit il chasse son neveu, soit elle part avec leur fille. Robert lié par une promesse faite à sa défunte sœur, celle de toujours protéger son neveu ne sait comment s’en sortir.
William aura tout les courages je dois dire pour un garçon de son âge ! A partir de cet instant là, on se fait littéralement happer dans un tourbillon de rebondissements et d’un agréable suspens…
On trottine, on court aux côtés de ce petit gars et c’est juste super.
Ce livre est le premier tome d’une saga, je ne sais quand la suite sera publiée, l’année prochaine je l’espère parce que j’ai bien évidemment hâte de découvrir la suite des extraordinaires aventures de notre jeune Héros ( Comme nous l’écrit Guillaume Pavy).


Merci aux éditions du Panthéon pour cet envoi de Service Presse.

lundi 16 juillet 2018

Charades

Charades de Andrée  De Crombrugghe



Synopsis :

A la suite d’un vol étonnant dans un musée de Vienne et d’une explosion sur une place mythique de Bruxelles, on plonge dans le monde inquiétant de la biogénétique. Cette fiction trépidante nous entraîne dans une succession d’intrigues traversant les siècles et les continents, passant de Vienne à Beijing, de Bruxelles aux Émirats Arabes, et de Paris à Managua ou Mexico. Les énigmes rebondissent en cascade et suivent deux courants qui s’entrecroisent, avant de déboucher sur des issues surprenantes. Ce récit est une invitation au voyage, à entrer dans un conte, à traverser un miroir, à résoudre une charade?!André de Crombrugghe, né en Australie, a passé son enfance en Asie, en Afrique et en Europe. Sa carrière à l’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel, dont le siège est à Vienne, l’a amené à voyager de par le monde et à rencontrer des personnes de tous horizons. Après avoir écrit une pièce en 6 actes, La Fracture, une saga familiale sous forme de chronique, Un Survol du XXe siècle, une épopée de 30 ans à travers le monde, Carnets de Voyages au Globaland, et un essai philosophique, Les Enfants de Prométhé.



          ⦽⦽⦽⦽⦽⦽⦽⦽⦽⦽ Mon Avis ⦽⦽⦽⦽⦽⦽⦽⦽⦽⦽



Un roman remarquablement bien écrit ! Bravo à l’auteur. L’histoire est captivante, intense mais un peu trop courte à mon goût, c’est dommage. L’intrigue ne dure pas suffisamment longtemps. Le dénouement arrive beaucoup trop vite alors qu’on rêve que le suspens dure encore et encore.
               Alors justement, cette histoire que raconte t-elle ?




   L’histoire démarre avec Antoine et Nathalie passant leurs vacances d’été en Ecosse. Lors d’une promenade dans les ruines médiévale de Dunnother, un orage violent les surprend ce qui les pousse à trouver refuge dans une petite auberge tenue par un couple âgé. La femme se présente à eux et propose a Antoine de lui lire la bonne aventure dans les cartes. De ce tirage sort une prédilection étrange, parlant de la légende du miroir...Prédilection effrayant quelque peu nos hôtes qui décident de partir le plus tôt possible et d’oublier cet événement.
      Le récit se poursuit où l’on fait un bon de trois mois dans le temps, en retrouvant Antoine travaillant pour le développement Industriel d’énergie. Antoine est alors à Vienne pour une conférence. La journée se déroule agréablement jusqu’à ce que la nuit tombe tranquillement, paisiblement dans un silence pesant. Là une sirène déchire ce calme, une ombre furtive s’échappe de long d’une façade, celle du Musée du Trésor Impérial où un vol vient d’être commis. L’objet volé n’est autre qu'un magnifique couvre chef composé de grandes plumes colorées, il s’agit du panache du dernier Empereur Aztéque, Moctezuma II .


Alors là j’avoue que j’ai pédalé dans la semoule, pour bien comprendre les tenants et les aboutissants du récit, il m’a fallu avec plaisir me renseigner un peu sur les Aztéques et autres.


Lors d’un nouveau déplacement professionnel de Antoine, à Ksarjah, un des Etats les plus riches des Emirats Arabes Unis, il rencontre un très bon ami Tareck qui était atteint d’un cancer du pancréas et devait subir une lourde opération. Or il retrouve son ami se portant a merveille ce qui surprend celui çi. Une explication lui ait promis. Alors là des événements que l’on pense sans le moindre rapport entre eux, comme un attentat a Bruxelles, un meurtre...etc. On se retrouve alors entraîné dans l’univers scientifique de la biogénétique et c’est à couper le souffle, vraiment.



En conclusion ce livre est une sacrée aventure ! Je vous conseille vraiment de le lire, il est instructif et malgré des domaines complexes parfaitement compréhensibles. On ne tombe pas dans du « Jargon » médical, loin de là. Ce fut une très bonne et rapide lecture.




Merci aux éditions Vérone pour cet envoi de Service Presse

vendredi 13 juillet 2018

Une femme au coeur d'argent

Une femme au cœur d'argent de Andrée MENGUY


Synopsis :

Ce livre est un tourbillon. Lorsque la vie est une tempête… comment tenir le cap ? Lorsque dès la naissance les dés sont pipés, que s’ensuivent mariages, viols, et autres tremblements de terre… le courage et l’humour sont les seuls remparts. Ainsi le phénix renaîtra de ses cendres.




             💥💥💥 Mon avis💥💥💥

Ce livre est l’autobiographie d’une femme Andrée, qui nous raconte son parcours. Son enfance, son adolescence, sa vie de jeune fille, puis de femme, de mère, puis de grand-mère.

Pour commencer, lorsqu’on lit la quatrième de couverture, on comprend qu’il va y avoir des moments difficiles à lire, des instants douloureux et profondément intime. J’admire le courage de l’auteure à se livrer ainsi sans tabou sur ces nombreux évènements, mais également sa délicatesse aussi à ne pas être rentrée dans les détails. Andrée Menguy ne s’attarde pas sur ces calvaires, parce qu’on ne peut à mon sens n’appeler cela que de cette façon lorsque le viol est abordé. Une force, une sagesse se dégage de ce livre, c’est juste incroyable ! Au fil des pages donc, le lecteur apprend à connaître l’auteure de près, et comment ne pas s’attacher ? Mon coeur s’est serré à de nombreuses reprises je dois dire. J’avoue que par moment je me sentais exasperée par tant de gentillesse de sa part envers des personnes qui profitait purement et simplement de sa bonté ! A chaque fois je me disais : «  Mais non, elle ne va pas accepter, elle ne va pas encore une fois accorder sa confiance, et tomber dans le panneau bon sang ! » et bien si ! Andrée cumule les déceptions, et les trahisons. Elle se définit elle-même comme un phoenix, et je suis tout a fait d’accord avec cette image là et pour cause avec tout ce qu’elle a vécu, la plupart ne se serait jamais remis. Ce n’est pas son cas, courageusement, elle s’est relevée et a continué son chemin, ses voyages qui m’ont par la même occasion fait voyager, ce qui a été agréable.
L’écriture fluide, et simple font qu’on tourne les pages les unes derrière les autres sans s’en rendre compte mais tout en se demandant intérieurement : «  Que va t-il lui arriver cette fois çi ? »


Pour résumer, ce fut une bonne et agréable lecture vraiment. Le titre correspond parfaitement bien au récit de la vie de l’auteure.



Je remercie les Editions Vérone pour cet envoi de Service Presse. 












vendredi 6 juillet 2018

Paris n'est jamais gris !

Paris n'est jamais gris ! de Alexandra Gripon


Synopsis :

À dix-sept ans, Shane est une jeune fille pleine d'ambitions. Prédestinée à une grande carrière et entourée de ses deux meilleures amies, elle avance vers une vie qu'elle s'imagine déjà toute tracée. Mais rien ne se passe comme prévu... Un regard, une rencontre, un attrait et une nouvelle destinée se dessinent pour ces trois Parisiennes dont les sentiments vont virevolter au gré du temps. C'est dans un style délié que l'auteur révèle qu'une simple incartade peut faire basculer une vie. Paris n'est jamais gris ! Cette petite phrase si pleine de sens, va ainsi rythmer ce récit à coups de passion, de folie et de tendresse. Des sensations fortes, ébranlant toutes les certitudes établies jusque-là. 











       ↭↭↭↭↭↭↭↭↭↭↭        Mon avis     ↭↭↭↭↭↭↭↭↭↭↭       


 
Avant toute chose, j’aimerais préciser que cette chronique n’est bien évidemment que MON avis, ma perception de l’histoire, de son déroulement, de ses personnages...etc.
J’avoue avoir attendu quelques jours pour la rédiger, afin de m’expliquer au mieux. Je rappelle également que mon but premier n’est en aucun cas de dénigrer l’auteure et son travail, mais d’être la plus objective possible voilà pourquoi j’ai pris beaucoup de recul et mis du temps pour publier cette chronique. 
Il n’y a pas mille façons de le dire, donc je vais être sincère je n’ai absolument pas aimé ce roman.



Ce roman est pour moi bâclé et répétitif au possible. Alors bâclé oui d’accord mais pourquoi et à quels niveaux ? Et bien de tout. Les dialogues notamment qui sont d’une brièveté hallucinante alors qu’on peut tellement exprimer de choses avec un dialogue ! Après c’est un choix de l’auteure, les dialogues peuvent être brefs si la narration est riche il n’y a pas de soucis mais ce n’est pas non plus le cas malheureusement.
Le roman manque affreusement de détails, de personnalité, de sentiments, et mis à part quelques micro rebondissements...on est englués dans une pseudo romance où tout est beau et où les personnages vivent d’amour et d’eau fraîche en somme !



Ces personnages qui sont-ils justement ? Cette histoire que raconte elle ?



Le récit démarre avec Shane, jeune fille de dix sept ans, franche, sportive, amatrice de sensation forte qui n’a qu’une hâte quitter le lycée du en parti à un événement douloureux appartenant a son passé. Un événement qui a mon goût n’est pas suffisamment développer. (Ce qu’elle a vécu n’est pas anodin quand même !).
Shane lors d'un dîner va retrouver un ancien ami d’enfance Sam accompagné de son meilleur ami Max qu’elle a déjà croisé par hasard au lycée….Et là on s’y attend tellement c’est prévisible gros coup de foudre, amour fou, tu es a moi, je serais toujours là, et patati et patata. Il y en a de trop.
Je crois au coup de foudre et à l'âme sœur mais voilà c’est un roman on est d’accord, un roman néanmoins beaucoup trop loin de la réalité et ça...j’ai eu beaucoup de mal !

Soit poursuivons, Shane va présenter ses deux copines Lila et Jess aux garçons, Jess sortira avec Sam et Lila partira en Australie. Ces quatre personnages importants de l’histoire puisqu' ils sont présents du début à la fin, et bien on ne les connaît pas, on n’apprend absolument rien sur eux ! Comment s’attacher ? On sait que Sam et Max ont une très bonne situation professionnelle , ils vivent tous très aisément ça on le comprend très bien, mais en dehors de cela ?
Durant les 166 pages, s’enchaînent, fêtes et diverses sorties pour nos deux couples, je ne compte plus le nombre de fois où j’ai lu le mot «  Despé », ainsi que le verbe « Délecter ». On tombe dans une routine infernale jusqu’à une petite chute qui dure une dizaine de pages et puis BOUM on fait un bon de 5 ans dans le temps suite à ce rebondissement qui modifie quelque peu le récit mais ça reste lourd. Je ne peux en dire plus puisque sinon je révèle le petit point fort du livre.


Enfin, on arrive à un peu prés de la moitié du livre et là changement de décors, de pays, et de personnages j’ai d’ailleurs absolument pas compris ce choix de l’auteure ? On se retrouve avec Lila en Australie ! Ok...bon allons-y ! Je me suis dit cela peut être une bonne idée, ça donne un nouveau souffle au récit, et bien NON ! Je résume parce que sinon on risque de tous s’endormir, Lila rencontre Virgil fils aîné de l’associé du père de Lila (vous me suivez?) Ok
Et là ? Ouiiii c’est le coup de foudre, et c’est reparti dans les bisous, les calins, le champagne, les sorties luxueuses bref petits rebondissement également jusqu'à la conclusion finale qui n’est pas du tout surprenante !



Depuis deux années que je lis des Service Presse c’est la deuxième fois où une chronique est aussi négative et je n’aime pas ça mais je ne peux et ne veux pas écrire des choses fausses. Ce livre pourrait convenir aux jeunes filles de 15 à 18 ans peut être. Je répète ce n’est que MON avis à moi, certains ne seront pas d’accord parce que ce livre correspond à leur style de lecture et c’est tant mieux pour eux, et pour Alexandra Gripon. Après tout cela ne se commande pas. 


L'auteure a était au bout et je l'a félicite pour cela, car il faut du courage et de la ténacité. Il manque juste de la profondeur et une identité a son œuvre. 


Je remercie les éditions Panthéons pour cet envoi de Service Presse.