* Le témoin
* de Arcade BIGIRIMANA
Synopsis :
"-
Quelqu'un dans la salle veut encore rigoler avec nous ? demandèrent nos invités
surprise, visiblement satisfaits de leur démonstration de force. Ecœurés par le
spectacle, nous nous empressâmes tous de dire non de la tête car c'était trop
risqué d'ouvrir sa bouche. - Vous avez tous peur et vous avez raison ! ricana
le militaire gradé en marchant fièrement dans l'allée centrale de la salle.
Maintenant, écoutez-moi attentivement. On va procéder à un appel : celui qui
entend son nom et prénom lève la main et se dépêche de nous rejoindre ici au
fond de la classe. Soyez sages et tout se passera le mieux du monde. Sinon, on
va s'énerver et ça va faire mal. C'est clair pour tout le monde ? - Oui, fit la
salle entière d'une voix étouffée".
Poignant !
J’ai bien eu du mal à trouver le sommeil durant les trois jours où j’ai lu ce
livre.
C’est
l’histoire d’une famille vivant au Burundi dans les années 1970, on découvre
Emilie en premier lieu qui se trouve être tout juste en vacances et qui reviens
à la maison avec la boule au ventre du a un mauvais bulletin a montrer à son
père qui est instituteur. C'est un homme intègre et courageux. Cette famille
contrairement à bien d’autre ne manque de rien, les enfants sont entouré
d’amour et grandissent dans un environnement stable. Et puis une année passe,
Emilie grâce aux relations de son père a la chance d’être acceptée dans un nouvel
établissement dans lequel elle se plait et obtient de très bons résultats.
1972
commence et des choses étranges se passe, des militaires lourdement armés vont
et viennent, des arrestations à la pelle s’enchainent pour des motifs non valables.
Personne ne
dit rien, le peuple docile obtempère, malgré cela tout bascule encore plus dans
le sordide. Une guerre éclate et par chance Emilie se trouve être dans une
milice, entouré de jeunes remplit de rage et de haine contre « les nez
courts ». Sans être d’accord, elle va vite comprendre que la seule façon
de rester en vie et de faire semblant, regarder ces camarades au « nez
courts » se faire battre, tuer, en serrant les dents, en étant témoin d’un
carnage inhumain, incompréhensible…
La folie des
hommes n’a plus de limite.
Certains
passages je ne le cache pas ont étaient dur a lire, parce que tout le long je
me suis dit mais il y a bien quelqu’un, quelque chose qui va se passer, et
stopper le calvaire de ce peuple !!
Même sous
forme d’un roman, je sais que ce génocide a eu lieu, que ce n’était pas le
premier, qu’il y en a encore et j’espère que ceux qui en ont le pouvoir font
leur maximum pour arrêter et même éviter ces horreurs.
La plume de
l’auteur, Arcade Bigirimana est délicate et tranchante à la fois. Il a su ou
s’arrêter dans les détails des événements et je l’en remercie ! Les
personnages sont tous incroyable, éblouissant, on apprend aussi beaucoup sur la
culture et les coutumes Burundaise.
L’auteur met
en lumière les nombreuses inégalités de l’époque, qui ont peut être changés
depuis ? Je l’espère pour eux.
Je tiens a
féliciter et à dire un grand Bravo à Arcade Bigirimana pour
ce livre que je recommande car il mérite d’être lu !
Merci aux
éditions Baudelaire pour cet envoi en Service Presse.
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