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dimanche 12 août 2018

Quand le temps s'arrêtera

Quand le temps s'arrêtera de Carole Duplessy-Rousée


Synopsis : 
Madison a renoncé à son lucratif métier de commissaire-priseur pour se consacrer à la recherche d'oeuvres perdues ou volées. Elie, un ami galeriste, lui propose un voyage à Buenos Aires afin d'aller expertiser une toile prochainement mise en vente et qui pourrait être un Rembrandt. En voyant la photo, Madison reconnaît aussitôt le tableau. Quelques années plus tôt, une personne l'avait sollicitée pour l'aider à retrouver ce bien de famille volé par les nazis durant la guerre. Madison débutait alors dans le métier et n'avait pas osé relever ce défi. Mais, cette fois, malmenée par un mari jaloux et exigeant, elle n'hésite pas à s'envoler pour l'Argentine où elle est accueillie par Sacha, la soeur d'Elie. Celle-ci lui révèle être un agent du Mossad et l'informe que l'actuel détenteur du tableau est le fils d'un médecin nazi ayant fui l'Allemagne vaincue. Richissime propriétaire terrien dans la pampa argentine, il est soupçonné d'alimenter des réseaux néo-nazis et les services secrets israéliens le traquent. Madison servira d'appât. La jeune femme se jette à corps perdu dans ce combat qui n'est pas le sien mais dans lequel elle aura enfin le sentiment d'exister... Une épopée romanesque au souffle puissant, dont le lecteur ne sortira pas indemne.



        ⁂⁂⁂⁂⁂⁂⁂⁂⁂⁂ Mon Avis ⁂⁂⁂⁂⁂⁂⁂⁂⁂⁂

Ce roman est un GROS coup de coeur ! Mille fois merci aux Editions De Borée pour cet envoi de SP qui m’a permis de découvrir cette superbe histoire, ainsi que son auteure et sa plume remarquable.
C’est simple ce trésor je l’ai dévoré en trois jours. Ce roman, il faut l’émietter, le savourer, faire durer le plaisir, augmenter l’attente… Il est ficelé d’or et de soie.
Tous les éléments essentiels sont présent du début à la fin. A commencer par l’intrigue, entourée d’action, et parsemée içi et là d’un suspens palpitant. On se consume de curiosité, ainsi que d’une lourde et pesante impatience. Je me suis alors retrouvée éprise et prise dans ce tourbillon d’aventures !
Le récit démarre avec Madison, une femme brillante, sensible, et extrêmement audacieuse et courageuse. Enroulée dans un mariage triste auprès d’un mari qui est un vrai salopard (Non il n’y a pas d’autres termes pour moi pour définir cet homme.), Madison s’accroche grâce à la présence de ses trois enfants qui sont de jeunes adultes. J’ai beaucoup aimé le personnage de Els, l’aînée de la fratrie. Son tempérament, son assurance et sa simplicité. La complicité qu’elle entretien avec sa mère est très touchante.
La vie de cette femme talentueuse semble pour elle toute tracée et tristement vide. Jusqu’au jour où Elie son meilleur ami, lui parle de la découverte possible d’une toile inconnue de Rembrandt se trouvant en Argentine. Une opportunité professionnelle rêvée pour Madison ! Opportunité qu’elle va pas sans trembler malgré tout saisir.
Dés l’instant où ses pieds foule le sol Argentin, l’ambiance se modifie, on entre dans une autre atmosphère, d’autres personnages font leurs apparitions et on découvre à leurs côté et avec plaisir, les endroits aussi bien lumineux que sombre de ce Pays.
C'est juste incroyable comme chaque élément s’imbrique parfaitement les uns aux autres. La narration est parfaite, le déroulement surprenant et saisissant !
Un gros point fort et qui m’a beaucoup plu dans le roman de Carole Duplessy-Rousée c’est bien évidemment le côté historique, hé oui ! J’ai appris certaines choses, ce qui m’a permis d’enrichir mes petites connaissances. Parfait n’est ce pas ? Que demander de plus à un roman qui vous fait vibrer, voyager et en plus vous remplit la tête ?


Bon comme vous l’aurez compris, j’ai adoré ce livre ! Un immense MERCI à l’auteure !

Je suis impatiente de pouvoir découvrir ces autres romans, oui, oui ! Cet été, la plage, la farniente, que lire ?Et bien je vous recommande simplement « Quand le temps s’arrêtera »



Je remercie les Editions De Borée pour cet envoi de Service Presse.






dimanche 5 août 2018

Le chat perché chez les députés.

Le chat perché chez les députés de Gilles Valette


Synopsis :

Un chat espiègle se promène dans les couloirs, coulisses et alcôves de l'Assemblée nationale. Il nous fait découvrir avec humour, étonnement et lucidité ce qu'il a vu, entendu et appris dans ce lieu. Ce sont une multitude d'anecdotes plus insolites et surprenantes les unes que les autres qui défilent sous nos yeux. Au fil des pages vous pourrez croiser : Un président facétieux et malicieux. Une députée sadomasochiste. Le Dalaï-lama imitant Marilyn Monroe. Un sosie de Johnny Halliday. Des assistantes parlementaires harcelées. Une escort-girl imprévisible. Une manifestante obèse enchaînée. Une délégation étrangère qui faillit s'empoisonner. Une bagarre entre la femme et la maîtresse d'un député. Des services de sécurité malmenés par un pigeon. Un vol de documents secrets… Etc. Ce chat philosophe vous fera assister aux jeux et enjeux du pouvoir, faits de séduction, de mensonges et de manipulations, mais aussi d'abnégation, de générosité et d'humanité. Cette fable politique vous fera vivre le spectacle bien souvent dissimulé de la comédie parlementaire française.




    ✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏   Mon Avis  ✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏


Le récit fabuleux d’un « Chat à part dans un monde à l’écart ». Terriblement percutante cette phrase non ?
Moi j’adore ! Ce livre est une belle découverte. Fin et croustillant on se régale, on rit, serre les dents, se cache parfois limite les yeux, on rougit parfois de la bêtise et de l’horrible abus de nos « grands » députés.

Je dois admettre que lorsque Monsieur Lonne, directeur Éditorial m’a parlé au téléphone de ce livre, avec beaucoup d’enthousiasme j’étais perplexe. La politique et moi on a jamais trop accroché. Ca ne m’intéresse pas, du moins ces hommes là ne m’intéresse pas et vu que l’un ne va pas sans l’autre…
Après lecture, j’ai pu constater que même très peu informée, mon avis n’était pas loin de la vérité. Et que l’on peut comparer ces hommes et leurs univers à une école et ses élèves. Ni plus, ni moins. Ceux qui ont le pouvoir et la protection entre autres sont les plus perfides.
Comme vous l’aurez compris, l’histoire, les anecdotes nous sont racontés par un chat. Attention ! Pas n’importe quel Chat, ah non ! Un félin malicieux, discret, et d’une grande intelligence…

Cet animal aux poils noirs et au regard pailleté d’or nous conduit à travers les couloirs somptueux du Palais de Bourbon, plus précisément a l’intérieur de l’hémicycle. Celui çi qui sera comparé par l’auteur tantôt par une scène de Théâtre, tantôt par un vaste bocal et j’en passe ! Ne révélons pas tout, gardons le suspens.

Vous le devinez, Gilles Valette pare nos députés de bien nombreuses façons et pour notre plus grand plaisir je peux vous le garantir sans mentir !

J’ai beaucoup apprécié la façon dont l’auteur nous démontre l’impact qu'a l’obtention d’un certain pouvoir sur ces hommes. Psychologique, Sociologique, que ce soit leurs rapports avec les autres et envers eux-mêmes, le changement parfois est aberrant et dangereux. L’auteur parle de la notion « L’hybris » venant du Grec qui signifiait « Ne plus avoir le sens de la mesure » ni «  Le sens des réalités. »
Grâce à la plume et aux connaissances de Gilles Valette, j’ai beaucoup appris. Donc MERCI.
Un livre teinté d’humour et franchement intéressant comme celui çi je ne peux que vous encourager à le lire !

Pour terminer j’aimerais citer cette phrase de Paul Valéry : «  La politique est l’art d’empêcher les gens de s’occuper de ce qui les regarde. » Tout est dit !



Un immense merci aux Editions La Bruyere pour leur confiance et cet envoi de Service Presse.

dimanche 29 juillet 2018

La carapace des langoustes.

La carapace des langoustes de Leon Bollendes



Synospis :

« Fut-il possible que le monde n’existât pas ? Il eut fallu qu’il n’y eut pas de début du temps, d’enchaînement des instants. En tout cas, si l’absence de monde avait perduré avant qu’il soit né... »
 
Le soir, avant l’arrivée de l’infirmière, Ernesto a le temps de penser, il a le temps d’approfondir ce que serait la situation si le monde n’existait pas. Il n’a pas choisi sa naissance, et donc la plus grande partie de son existence. Il s’en sort en se disant que la réalité est un décor de théâtre, et qu’après le spectacle, il redeviendra celui qu’il était avant sa naissance. C’est en Amérique centrale qu’à défaut de sens, il trouve une esthétique à l’existence.
 
Découvrez un monde, entre rêve et réalité.





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Un roman autobiographique peu commun. Pour quelles raisons ? Et bien en premier lieu par sa brièveté et par son manque de détails. Je pense que cela est volontaire, c’est un choix de l’auteur que de laisser le lecteur plus ou moins dans le vague.
On découvre néanmoins quelques petits traits de caractère concernant le personnage, Ernesto.
«  Son identité, il aurait préféré qu’elle fût attribuée à quelqu’un d’autre, à quelqu’un qui supporte mieux les repas de famille arrosés... »

Cet homme regrette-t-il son existence ? Sa vie ? De vivre dans un monde incompréhensible et inaccessible ? Un monde qui ne nous appartient pas et qui nous supporte ? J’avoue que ce court récit a susciter de nombreuses questions, une ribambelle d’interrogations et de réflexion s’est enchaîné et j’ai beaucoup aimé.
Il y a parmi ces pages de magnifiques citations qui m’étaient totalement inconnues comme celle-ci de Plutarque : « L’homme d’hier est mort dans celui d’aujourd’hui, celui d’aujourd’hui meurt dans celui de demain ». Non ce n’est pas morbide, ni triste. Juste vrai et beau. Cela renforce à mon idée, qu’il faut avant toute chose, profiter de la vie, de l’instant présent, de sa famille, de tous les petits bonheurs quotidien et oublier un peu le superflu.
Pour l’auteur, L’Homme semble être perdu d’avance, et dès le début de son existence. Vision très négative non c’est encore une fois une vérité. Il faut parfois apprendre à en lire certaines pour les accepter. Notre condition d’être humain est l’épicentre de ce livre.


En résumé, ces pages sont (pour moi) une autobiographie philosophique. C’est très beau a lire. Seul bémol je n’ai pas compris le rapport de l’histoire avec le titre et les allusions à la langouste ? Est ce que Leon Bollendes compare l’homme aux langoustes ?

Merci a l’auteur pour ses mots et ses nombreuses pensées et souvenirs.


Je remercie également les éditions Amalthée pour cet envoi de Service Presse. 

dimanche 22 juillet 2018

Le Voeu

Le Vœu de Arminda Fernandes

Synopsis :

Éric, Baptiste, Henri, Annette, Louis et Hélène, six enfants âgés de 4 à 6 ans, partagent une destinée à fendre l’âme. Tous issus de parents décédés ou défaillants, ils se voient placés dans une famille d’accueil commune et maltraitante. Pour ne pas mourir de chagrin, ils créent un lien proche de celui du sang, qui n’existe que par leur seule volonté. Ils se décrètent frères, mettent leurs larmes dans leur poche, et un mouchoir par-dessus. Ils vivent mille histoires, tristes ou joyeuses, et font un vœu. Pour le voir se réaliser, ils sont prêts à tous les sacrifices.
 
« Mon Dieu, je ne comprends pas pourquoi ma mère est morte le jour où je suis né, et je ne comprends pas pourquoi la maladie a tué mon papa. Il était si gentil et je l’aime tant… je t’attends. J’ai rempli ma valise. J’ai pris un pyjama, un pantalon, un tricot, une paire de chaussettes, une culotte… et mes livres. Sans eux, mon gentil Dieu, je serais parti avec mon père. Mais j’avais trop peur de la mort… aujourd’hui je me tiens prêt. »
 
Les jours passèrent… et Baptiste posa ses valises, ses chagrins, ses espoirs et tout le reste, à côté de ceux d’Éric…
 
À l’âge adulte, ils ont décidé de raconter leur histoire.




     🍀🍀🍀🍀🍀🍀🍀🍀🍀🍀🍀Mon Avis 🍀🍀🍀🍀🍀🍀🍀🍀🍀🍀🍀

Un roman poignant, terriblement cruel et sombre. Cependant, parmi toute cette noirceur, une étincelle, un espoir va naître, grandir et lutter pour percer à travers cette épaisse brume offrant la possibilité d’un horizon, un avenir plus lumineux et heureux.
Cette étincelle en surface forte mais dans le fond extrêmement fragile et sensible s’agit « Du vœu ».
Un serment proclamé et liant six jeunes enfants se retrouvant placés dans une famille d’accueil.
Eric, Baptiste, Henri, Annette, Louis et Hélène. Six âmes blessées, égarées, et à la recherche d’amour.
Leurs tuteurs Jacques, un homme diablement cruel, pervers, et horriblement violent aura pour seul plaisir de maltraiter ces enfants. Angélique, maniaque, dépressive, soumise et battue par son mari va faire en sorte de faire régner le calme et la discipline sous son toit. Grâce au ciel, elle n’est pas cruelle, mais maltraita à sa façon malgré tout ces six enfants, unis. Cette union sera leur force.

Eric, un enfant d’une grande intelligence sera le premier arrivé dans ce foyer des ténèbres. Orphelin, se sentant désespérément seul, il trouvera refuge dans les contes et l’école. La solitude persistera jusqu'à l’arrivée de Baptiste qui a tout juste quatre ans. Eric le prendra sous son aile, un lien très fort va se créer et Eric promet de toujours protéger ce « faux-frère » au péril de sa propre vie. C’est un amour doux et magnifique. Apaisant et rassurant.
Au fil des mois quatre autres enfants vont venir compléter leur fratrie. Du haut de leur petites tailles, nos mousquetaires vont faire tous ensemble ce Voeu. Celui une fois adultes de tous vivre ensemble, de ne jamais se quitter. Est ce seulement possible ? Quel sera leur avenir ? Leur plus grande angoisse sera forcément d’être séparés les uns des autres et on peut le comprendre.

L’auteure soulève là avec sensibilité et fermeté les nombreux problèmes et le manque de temps et d’intérêt des services sociaux aux besoins de ces enfants.
Au fil des pages, nous suivons avec une boule au ventre le quotidien malheureux de ces enfants, qui ne sont heureux qu’à l’école. C’est leur refuge, leur moment où ils peuvent être insouciants, libre de parler de rire, de s’exprimer totalement ! Chacun d’eux a sa propre personnalité, son vécu, et tous ont une particularité qui fait qu’on s’attache sans même s'en rendre compte. On veut les protéger, nous aussi.
Je n’entre pas plus, car je ne veux pas révéler toute l’histoire et puis, c'est un récit qu’il faut lire totalement, le cœur ouvert en grand. Alors OUI ça fait très mal, je ne le cache pas. Mon cœur d’être humain et surtout de maman a eu beaucoup de peine à ne pas abandonner face à tant de violences. C’est dur d’ouvrir les yeux et de constater que OUI cela existe vraiment et que malheureusement notre système reste impuissant, et sans doute un peu sourd aux destins de tous ces petits être humains dont l’avenir est barbouillé d’incertitude. J’éspère vraiment que dans les années à venir, ça évoluera dans le bon sens.
C’est bien beau d’investir des milliards dans le changement des panneaux de circulation, et c’est bien plus facile (aussi). Je ne vais pas tout confondre, mais voilà je pense qu’il y a forcément des solutions pour protéger et aider tout ce monde là.


J’ai eu la chance de pouvoir discuter avec l’auteure, et j’ai découvert une femme d’une profonde gentillesse, cultivée et très humaine. Arminda Fernandes a accepté de répondre a quelques questions. Des questions qui se sont transformées en conversation un peu, mais cela a été un vrai plaisir. Je vous laisse découvrir ci dessous cet entretien.


Première question (toute simple). Pouvez-vous un peu vous présenter, quel est votre parcours ?
Je me suis mariée relativement jeune, à 19 ans et suis devenue mère pour la première fois à 20. J'ai eu en premier diplôme un BEP de comptabilité et informatique. J'ai repris mes études à 28 ans, j'ai fait des études de droit et ai validé une capacité en droit.


Quel beau parcours ! "Le vœu" est votre premier roman. Comment est il né ?
Oui, il est mon premier roman et j'ai déjà débuté de deuxième...Le Voeu raconte à travers les six enfants un peu de mon histoire personnelle, je me suis également inspirée de tout ce que j'ai pu lire sur l'enfance maltraitée.
C'est un sujet qui vous tient visiblement très a cœur et qui est écrit d'une manière du moins d'après mon point de vue, de façon très instinctive.
J'ai connu les malheurs liés à l'enfance maltraitée, et j'en ai terriblement souffert. Mais je me suis battue pour ne pas sombrer dans une peine qui ne verrait jamais de fin. J'ai rencontré la littérature, elle m'a permis de comprendre un tas de choses, elle m'aida dans mon rôle d'abord d'être humain, de femme puis de maman. elle m'a tout appris, tout donné et ne me demandait et ne me demande encore aujourd'hui, pas grand choses. Le sujet des enfants maltraités me touche profondément, car j'en ai assez d'entendre à la radio, je ne regarde plus la télé, qu'un enfant est encore mort sous les coups d'un parent, et pire encore, si on peut dire, la plupart du temps, ce pauvre petit était connu des services sociaux, la famille sait, les voisins savent mais tout le monde se tait.


Je suis bien d'accord. Et c'est pour cela que j'ai tant aimé votre livre. C'est un coup de pieds dans la fourmilière. Il faut que cela change. Comment imaginer l'inimaginable ? C'est bien plus facile de faire l'autruche et de regarder la cruelle véritée en face.
Si j'ai choisi un roman à 6 voix c'est qu'à ma connaissance, c'est la première fois qu'on romance l'enfance maltraitée avec des histoires qui sont quasi réelles. En France il y a 100 000 enfants placés, l'état n'alloue pas suffisamment d'argent pour aider ces pauvres enfants, et les familles d'accueil sont de plus en plus rares...il délègue comme il le fait pour l'instruction scolaire, sa tâche à des institutions privées...pas de contrôle ou que trop peu. un reportage zone interdite en 2017 montrait bien des enfants placés à des âges parfois très jeunes, et à 18 ans ces gamins sans repère, on les mettait à la porte. C'est atroce de penser qu'un enfant puisse tant souffrir dans l'indifférence de tous…


Dans quel domaine travaillez vous dans le droit ?
Je n'ai jamais pu exercer dans le domaine juridique, j'ai commencé comme secrétaire juridique tout en validant mon premier semestre de deug de droit, puis très vite très fatiguée, j'ai du me rendre à l'évidence. j'ai occupé un poste de secrétaire aide comptable à mi-temps, pendant 15 ans. j'ai tenu à élever mes quatre enfants de leur offrir tout ce dont j'avais rêvé dont j'avais été privé...Et puis un jour, à 40 ans, sans éclat de violence ,sans bruit et presque sur la pointe des pieds, j'ai quitté le père de mes enfants. J'ai changé totalement de métier, et je suis devenue assistante de vie auprès de personnes très âgées. Auprès de ces adorables personnes, l'idée d'écrire c'est fait de plus en plus forte, et en 2015, j'ai décidé de tenter l'aventure. ça été dur, très dur. L'abnégation, le travail, et l'apprentissage de la langue de Molière, furent mes maîtres. mais j'étais et suis tellement heureuse de voir le résultat…


Effectivement c'est un chamboulement extrême. C'est une belle preuve d'humanité que d'offrir votre temps a ces personnes âgées.
En parlant littérature, avez vous un auteur favoris ?
Albert Camus, Victor Hugo, Guy de Maupassant, Emile Zola, Balzac, Flaubert, Antoine de Saint-Exupéry enfin tous les classiques que l'on déteste souvent à l'école, et que l'on finit avec l'âge par aimer car on les comprends mieux. Dans les écrivains contemporains, je n'ai pas d'auteurs préférés, même si j'ai un faible pour David Foenkinos et Jean-Christophe Rufin...j'ai des coups de coeur pour des romans. et je lis énormément tout en écrivant, j'ai besoin de lire les autres...

Nous avons beaucoup de points communs concernant la littérature. Victor Hugo je n'ai encore rien lu. J'ai "Notre Dame de Paris" depuis quelques mois qui m'attends.
Ce chef d'oeuvre, Victor Hugo a commencé sa rédaction le 1er septembre 1830 et l'a achevé vers le 15 janvier 1831, quel exploit littéraire, quelle merveille, quel talent.
Je voue un culte à Victor Hugo et à Albert Camus.

J'aime beaucoup Albert Camus, ils ont récemment publié l'intégral de sa correspondance avec Maria Casares. Je rêve de la posséder!
Albert Camus, je l'aime beaucoup ! Je rêve de posséder sa correspondance intégral avec Maria Casares publié récemment. 
La correspondance de Camus avec celle qui fut longtemps son amante, est sublime...l'amour dans tous ses états, l'amour dans ce qu'il offre de plus beau.

Quels sont vos passe-temps favoris ? 
A part la lecture et l'écriture, j'adore cuisiner, faire de longues promenades dans les forêts et passer du temps avec les gens que j'aime, faire des choses simples de la vie.

Vous me disiez écrire votre deuxième roman, sur quoi porte t-il ?
Sur la vie encore...j'ai participé à un concours littéraire, qui imposait une nouvelle écrite sur 5 pages maxi, et devait commencer par pourquoi s'en faire une montagne, j'ai adoré la forme d'écriture qu'est la nouvelle. Et depuis, j'en ai écrit 7...Elles mettent toutes en scène des moments volés à des personnages dans une vie banale ou extraordinaire. Le plus dur, c'est la chute...je la travaille toujours, car je désire surprendre mon lecteur, stopper le récit au moment où il s'y attend le moins et le surprendre avec une fin très inattendues...j'adore, c'est très dur, mais j'adore..
L'amour ,la vieillesse, la pauvreté, les excès de notre société, l'instinct maternelle, et l'enfance encore, sont abordés.

Quelle merveilleuse idée ! Je suis impatiente de vous lire a nouveau en tous cas !
Dans votre livre "Le Vœu" avez vous certains traits de caractère avec un des six personnages ?
Oui, avec Eric c'est sa croyance indéfectible en Dieu et aux gens que l'on aime qui meurt physiquement mais qui vivent dans nos coeurs, son amour pour le Portugal, je suis née à Bayonne mais mes deux parents avaient émigrés en France, son désir de protéger Baptiste. Henri c'est son côté coup de gueule je suis un peu comme lui, Cacahuète c'est véritablement mon chien, grâce à Dieu, il vit toujours. Annette c'est son côté, je fais tout à la maison avec mes soeurs. Baptiste c'est son côté attachant, Louis son amour pour la littérature qui dépasse fortement celles des autres, Hélène son côté j'aide les gens, j'aime les gens...chaque enfant à un peu de ma personnalité ou celles d'enfants qui m'entouraient.
Comme je l'ai écrit quand on ne s'occuper pas du problème de l'enfance maltraitée, elle ne peut que se voir reproduite. C'est très triste, mais même si je suis immensément triste et très en colère contre les parents qui maltraitent leurs enfants, je me sens coupable, nous sommes tous un peu coupable...mais que faire, on vit une vie de plus en plus difficile, de plus en plus individualiste, nombriliste... le fait que Macron désire rendre l'école obligatoire à 3 ans, c'est la meilleure mesure prise pour combattre cette fichue maltraitance, on ne pourra jamais l'éradiquer, mais la diminuer, oui, on peut la diminuer. La loi de 2007 qui vise à maintenir l'enfant maltraité chez le parent, est mauvaise...s'il y avait suffisamment de place et de moyens dans les structures d'accueil, on pourrait mieux gérer le problème. je ne pense pas que nous devions séparer les enfants de leurs parents sans en mesurer les conséquences, mais l'éloignement dans un premier temps, me paraît être, une bonne solution. des gens qui accompagneraient la famille mais réellement, ça pourrait faire des miracles...

C'est certains oui ! J'éspère vraiment que notre étrange gouvernement trouvera des fonds nécessaire, des aides pour ces enfants. 
Le jour où il suffira de comprendre que l'enfance régit presque toute la vie d'un être humain, alors on aura fait un grand pas. Je suis persuadée que l'on ne vient pas au monde mauvais. A part les personnes qui naissent avec des problèmes psychologiques lourds, les autres on en fait des gens malades. comprendre le mal, c'est pourvoir le soigner.

Une dernière chose. Auriez-vous un petit mot pour vos lecteurs ? 
De croire très fort que quand tout va mal, il faut garder espoir, il faut se battre, comme l'a si bien écrit Romain Gary et je me l'applique tout les jours, "Il faut connaître les limites du possible, pas pour s'arrêter, mais pour tenter l'impossible dans les meilleures conditions".

Je suis bien d'accord. Merci beaucoup d'avoir pris du temps pour discuté avec moi. "Le Vœu" est vraiment un livre magnifique est j'éspère qu'il touchera beaucoup, beaucoup de monde. C'est un Vœu sublime, porteur d'espoir ! 


Merci à vous Marjorie.


Je remercie beaucoup les éditions Vérone pour cet envoi de Service Presse.




vendredi 20 juillet 2018

William Galant, l'enfant du Démon

William Galant, l'enfant du Démon de Guillaume Pavy



Synopsis : 💬


William ne vit pas chez ses parents, sa mère a été déclarée morte, il y a dix ans de cela maintenant, et son père avait déjà disparu avant sa naissance. Il habite depuis dix ans chez son oncle. Après une enfance mouvementée et parfois étrange, le jeune William Galant se retrouve à travailler dans le cabaret où officie son oncle, prestidigitateur. Un jour, de mystérieux individus tentent de kidnapper le garçon, qui est secouru par deux adolescents, eux aussi à sa recherche. Ces derniers conduisent William dans le monde d’Entre-Deux, un univers parallèle où vivent les sorciers. Là, William se découvrira un don pour les pratiques ésotériques et se préparera à affronter le seigneur des Morts

                     ✎✎✎✎✎✎✎   Mon Avis ✎✎✎✎✎✎✎
Coup de coeur pour le roman de Guillaume Pavy ! J’avoue que j’étais septique, mais la plume et l’imagination de l’auteur m’ont totalement conquise. Une histoire aux nombreux décors bien décrits, un récit et une construction narrative parfaite, ponctués de dialogue fin et juste quant à l’intrigue et bien elle vous attrapera dans ses filets très rapidement et vous ne verrez plus le temps passer je peux vous le garantir. J’ai dévoré ce petit livre en deux jours, si, si, bon je suis une acharnée je ne le cache pas ! Et puis surtout ce livre peut parfaitement convenir à une tranche d’âge extrêmement large. Un enfant de 8 ans peut tout à fait le lire, parents aucune crainte, aucun passage scabreux ni violent. C’est un peu dans la lignée des Harry Potter.
C’est parti les amis, entrons dans le vif du sujet. William Galant qui est-ce ?
     
      Un petit garçon de onze ans, orphelin qui a été recueilli tout bébé par Robert et Elizabeth qui sont sa tante et son oncle, ayant eu une fille cruelle et égoïste prénommée Marie. Cette dernière ne cessera de faire des misères à son cousin. Dès le départ on se retrouve à découvrir des situations étranges autour de William comme des camarades se retrouvant sur le carreau alors qu’il brutalisait le jeune garçon, un faux plafond qui s’écroule inexplicablement, une voiture qui se stoppe net devant le nez de William...etc. Tout un amas de situations mystérieuses s’accumulent autour de notre héros qui ne comprend absolument pas du tout ce qui se passe. Et puis un jour, l’événement de trop surgit, poussant sa tante à poser un ultimatum à son mari. Soit il chasse son neveu, soit elle part avec leur fille. Robert lié par une promesse faite à sa défunte sœur, celle de toujours protéger son neveu ne sait comment s’en sortir.
William aura tout les courages je dois dire pour un garçon de son âge ! A partir de cet instant là, on se fait littéralement happer dans un tourbillon de rebondissements et d’un agréable suspens…
On trottine, on court aux côtés de ce petit gars et c’est juste super.
Ce livre est le premier tome d’une saga, je ne sais quand la suite sera publiée, l’année prochaine je l’espère parce que j’ai bien évidemment hâte de découvrir la suite des extraordinaires aventures de notre jeune Héros ( Comme nous l’écrit Guillaume Pavy).


Merci aux éditions du Panthéon pour cet envoi de Service Presse.