par Elvire De Tomi
Synopsis :
L'attentat de Genève semble avoir redistribué les cartes parmi nos héros. Abandonnée par Julien, Léa se réfugie dans les bras de Dumas pour tenter de se reconstruire. Or c'est sans compter sur l'impitoyable secrétaire général Jacques Lambert : ayant découvert la liaison interdite du président, il éloigne la jeune femme au bout du monde. Le scandale évité, la présidence sauvée, la vie reprend bien vite son cours. Mais pour combien de temps ? L'ombre du VPR et de l'insaisissable Valérie plane toujours sur le pays. Lorsqu'elle s'abattra à nouveau sur le chef d'Etat, c'est Léa, l'exilée, qui pourrait bien être son ultime recours. La jeune femme acceptera-t-elle une nouvelle fois de se sacrifier pour l'homme qu'elle aime ? Face aux terroristes déterminés à s'emparer de la dernière arme secrète de la France, pourra-t-elle compter sur Julien pour l'aider ? Et surtout, jusqu'où sera-t-elle prête à aller par amour ? " Terreur sur la capitale " marque la suite et la fin des aventures sensuelles et passionnantes de notre trio favori. Les multiples rebondissements, l'action trépidante et le rythme effréné emmèneront le lecteur de Paris à Miami et jusqu'au fin fond des Vosges sans lui laisser le moindre répit.
☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆Mon Avis☆☆☆☆☆☆☆☆☆
Trilogie terminée ! J’espère vraiment retrouver Julien et Léa dans d'autres aventures.
Dans cet ultime tome nous retrouvons donc Léa, qui le coeur lourd suite à la décision de Julien va aller trouver du réconfort auprès de Stanislas Dumas...
Mais voilà qu'à peine leurs ébats terminés, ils sont surpris par Jacques Lambert ! Celui-ci connaissant leur liaison va pour le bien de la campagne du Président exilé Léa. Elle doit partir quelque temps, loin, se faire oublier et c'est en Floride que la jeune femme part. Durant quelques chapitres nous la suivons chez ses parents, où elle tente de se reconstruire et de faire taire ses sentiments, sa peine en se consacrant dans son nouveau projet.
Parallèlement, Julien a repris la vie commune avec Cathy qui se remet doucement de la perte de leur enfant. Son cœur bat malgré tout toujours pour Léa, dont il n'a plus aucune nouvelle...
Chacun tente de poursuivre sa vie en se bernant d'illusions, quel choix leur reste-t-il ? Est-ce-qu'un retour en arrière est possible ? L'avenir leur dira...
Notre Président Stanislas l'âme en peine, connait une joie immense. Celle de la naissance de sa fille Alicia. Un bonheur doux, infini qui apaisera ses tourments.
Quelques jours plus tard, une infirmière va lui arracher cette joie en kidnappant sa fille et ce au nez et à la barbe de tous !
Pourquoi ? Qui oserait s'en prendre encore une fois à lui, a sa famille et surtout à son nouveau-né ?
A partir de cet instant-là, le récit bascule nous plongeant dans un rythme haletant où les péripéties s’enchaînent et où l'on découvre peu à peu qui est derrière ce plan infernal et très bien organisé.
Sans comprendre pourquoi au début Léa va se retrouver au premier plan, celle-ci ne restera pas seule bien longtemps...Tous les éléments se mettent alors en place.
Je n'en dirai pas plus pour ne pas révéler le final mais je vous recommande vraiment cette trilogie qui se lit rapidement tant on est pris dans cette intrigue !
Je tiens a féliciter l'auteure car j'ai passé de très bons moments en compagnie de tous ces personnages. Certains s'éloignent, de nouveau apparaissent tout aussi attachants.
Ne partez pas car à la suite, l'interview de Elvire De Tomi.
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1 - Commençons par le début, pouvez-vous en quelques lignes vous présenter ?
Je suis née en France le 24.04.1973. Après des études linguistiques et littéraires, j'obtiens la maîtrise de Langues Etrangères Appliquées à Amiens et, grâce au programme ERASMUS, je pars étudier en Allemagne pendant un an. Après avoir travaillé cinq ans à Freiburg comme responsable commerciale d’une entreprise de transport express, je me marie et pars m’installer en Suisse en l’an 2000, où je travaille à Bâle comme traductrice pour un bureau indépendant pendant dix ans. Après la naissance de mon troisième enfant, je décide de faire un break et travaille en free-lance avec une entreprise spécialisée dans le sous-titrages de films de cinéma.
A 40 ans, avec le soutien inconditionnel de mon mari, je réalise enfin mon rêve et me lance dans l’écriture. „Chantage à l’Elysée“ , le premier tome de ma trilogie, est sorti en septembre 2015 chez les Editions La Bruyère et le tome 2, intitulé „Péril au sommet“ a été publié en mai 2016. Le tome 3, qui clôt la série, est paru en juin 2017.
J’habite toujours en Suisse mais à présent du côté du lac de Bienne. J’ai également repris une activité professionnelle en renouant avec la traduction: je travaille en effet désormais comme traductrice pour l’Association suisse des paraplégiques.
2 - Comment en êtes-vous venu à l'écriture ? S'agit-il d'une passion de longue date ? Un besoin ou le fruit du hasard ?
Les livres ont toujours été une passion. J’adore dévorer des romans et ma bibliothèque regorge de livres éclectiques (J.K. Rowling, Stephanie Meyer, Michel Bussi, Stephen King, Michael Crichton, Bernard Werber, Cassandra O’Donnell, Lionel Behra, etc..)! Pourtant, il m’a fallu un certain temps avant de me lancer dans cette aventure: boulot prenant, vie de famille trépidante, manque de temps… quand on se lance dans un projet d’une telle ampleur, il faut simplement disposer de beaucoup de temps: l’histoire que vous imaginez ne vous quitte plus, vous y pensez jour et nuit, vous avez une envie irrépressible d’écrire vos idées, vos dialogues (même à 3h du matin!), bref, d’avancer et au final, vous ne faites plus que ça. En faisant ce fameux break dans mon boulot, j’ai vu une occasion unique de m’y mettre enfin.
3 - L'écriture...parlons-en ! J'ai lu avec un intense plaisir votre trilogie "Chantage à l'Elysée" qui est époustouflant de par son rythme, son déroulement et son évolution aussi. Comment est né cette histoire ?
Tout est parti d’une seule idée: la scène de la première attaque du président dans la forêt de Fontainebleau. A l’époque, c’était Nicolas Sarkozy au pouvoir et je le voyais assez bien dans le rôle et je trouvais le pitch passionnant. Après, j’ai été inspirée par le film Air Force One, où le président héroïque fait seul face aux terroristes. La suite est venue toute seule. Je reconnais que je n’avais pas vraiment de plan tout fait en tête, mais plus j’écrivais, plus les dialogues prenaient forme et plus les idées s’emboîtaient logiquement les unes aux autres, jusqu’au dénouement final. Oserais-je vous avouer que jusqu’au bout, je ne connaissais moi-même pas la fin?
4 - En commençant le tome 1, saviez-vous ou aviez-vous l'intuition qu'il y aurait un tome 2 puis un tome 3 ?
Mon premier objectif était d’écrire un livre. Mais en quittant mes héros à la fin du tome 1, j’ai su qu’il n’était pas question d’en rester là! Les personnages avaient quasiment pris vie et je ne pouvais pas les laisser en plan! J’ai donc enchaîné sur le tome 2, et ce faisant, cela m’a paru évident que ce projet deviendrait une trilogie. Le 3, c’est un chiffre magique!
5 - Dans le tome 1, nous découvrons les personnages principaux. Le président Stanislas Dumas, son attachée de presse Léa Valentino et Julien Lefévre. Il y en a d'autres bien évidemment, mais c'est...LE trio incontournable de vos livres.
Quel personnage a été le plus facile à insérer dans le récit et lequel a été le plus difficile ?
Léa est mon personnage fétiche. Peut-être parce que je suis une femme, c’est à elle que je me suis le plus facilement identifiée. Ensuite, Stanislas Dumas, duquel toute mon histoire partait, a été assez facile à mettre en scène mais plus j’avançais, plus cela me paraissait difficile. Julien, qui arrive en troisième position, a connu une évolution inverse: un peu difficile à inventer au départ, il s’est étoffé au cours des pages jusqu’à surpasser Dumas.
6 - Ce que j'ai aimé dans vos trois livres, c'est qu'en les lisant, on se rend compte que tout ce qui se passe, peut se produire. C'est terrifiant ! Est ce que cela était important pour vous, de coller au plus près de la réalité ?
J’ai commencé à écrire le premier tome en janvier 2014. A l’époque, on ne parlait pas encore d’attentats sur le sol français (ceux-ci n’ont réellement commencé qu’en novembre 2015 avec l’attaque de Charlie Hebdo!), du coup, je n’avais pas l’impression de coller à la réalité: pour moi, c’était de la pure fiction, un délire littéraire comme un autre. Quelle ne fut pas ma stupeur en découvrant plus tard que la réalité avait rattrapé la fiction!
7 - Ecrire ces 3 tomes à dû forcément vous conduire à faire quelques recherches...Comment avez-vous procédé ?
Pour les recherches, j’ai eu recours à plusieurs sources: un de mes anciens amis de lycée est devenu chirurgien, je me suis donc naturellement tournée vers lui pour les questions médicale, les types de blessures, les traitements à administrer, etc. Pour le quotidien de Julien, j’ai demandé les services du compagnon de ma meilleure amie, qui est gendarme. Il a pu me renseigner sur le déroulement des enquêtes, les procédures, les peines encourues, etc. Enfin, pour décrire l’Elysée où je ne suis malheureusement encore jamais allée, j’ai visionné des reportages et j’ai trouvé de la documentation sur Internet. Pour le tome 2, j’ai eu la chance d’être invitée par la personne chargée du marketing de l’hôtel Four Seasons à Genève, qui m’a ouvert ses portes et j’ai pu visiter à ma guise les luxueuses suites et infrastructures de l’établissement. J’en garde un excellent souvenir.
8 - D'un tome à l'autre, on change de décor. Paris, Genève , L'île de Malte, la Floride, et les Vosges. Vos descriptions sont pour certaines grandiose, on arrive à se projeter, à visualiser parfaitement les lieux, c'est un très beau travail.
Quel est votre "mécanisme" d'écriture ? Avez-vous un rituel particulier ? Vous faut-il de la musique ou un silence absolu ?
Les descriptions correspondent généralement à des lieux que je connais. Je suis allée en vacances à Malte, j’ai visité Paris et Genève et j’ai de la famille dans les Vosges: ça aide beaucoup à dépeindre l’ambiance. En revanche, il m’a été extrêmement difficile de décrire les scènes d’hiver du tome 3, vu que j’écrivais ce livre en plein été!
J’ai surtout écrit le matin, lorsque mes enfants étaient à l’école. J’avais alors la maison pour moi toute seule et je disposais de 3 ou 4 heures de calme d’affilée: j’en profitais pour avancer. Je travaillais confortablement installée sur mon canapé, avec mon laptop sur les genoux, dans le silence absolu.
9 - Le tome II : Surprise et imprévu ! Saviez-vous à partir de cet instant le destin final de vos personnages ? (Je ne cite pas de prénoms pour préserver le mystère)
Je vois à quoi vous faites référence. L’idée avait plus ou moins pris forme au début mais elle ne s’est déclarée que vers le milieu du livre et j’ai vu en me relisant qu’elle tenait bien la route. Comme quoi mon inconscient avait déjà fait le boulot… je n’en dis pas plus.
10 -Arrive le bouquet final : Le tome 3 ! Cela a été dur de me séparer de vos personnages. J'imagine que pour vous cela a été bien pire...
Une question qui me brûle les doigts, a t-on une chance de retrouver certains personnages dans de prochaines histoires ?
Eh oui! C’est bien triste d’abandonner ses personnages! Croyez-moi, j’en ai été la première désolée… Mais j’étais arrivée au bout de mon projet et je me consacre désormais à ma nouvelle activité professionnelle. Cela dit, j’ai un tout autre projet en tête (une histoire de pirates) que j’aimerais bien concrétiser, mais pour des raisons de temps, je le laisse encore un peu mijoter….
11 - Quel est votre tome favoris et pourquoi ?
Le tome 2 est clairement mon favori. J’aime beaucoup le fait que mes personnages changent de décor et évoluent dans des endroits paradisiaques (un peu comme dans les James Bond). Par ailleurs, Léa fait preuve de maturité par rapport au tome 1 et devient vraiment une héroïne. En outre, je trouve que l’histoire se termine assez tragiquement et appelle la suite.
12 - Un petit mot pour vos lecteurs ?
Chers lecteurs, rien ne me rend plus heureuse que de lire vos commentaires enthousiastes. Je sais alors que je vous ai offert beaucoup de plaisir et que vous en redemandez. C’est vraiment gratifiant et encourageant: je ne vous remercierai jamais assez pour votre fidélité!
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