* Le comble
de l’ombre * de Nambo Banao
Synopsis :
Maman m’a
laissé une lettre dans laquelle, elle me prie de te remettre soixante mille
francs (soixante-trois mille euros) pour t’acheter une maison dans ton pays.
Elle t’a laissé dans un compte dont tu as la carte, la somme de sept mille
francs (sept mille trois cents euros) que tu devras gérer pour tes besoins
quotidiens. Je pourrai t’aider à retirer cet argent ou le virer dans le compte
de ton choix vu que nous allons supprimer tous les comptes de la défunte. Elle
t’a laissé aussi l’une des voitures, la plus petite. Dans ces valises, tu trouveras
tout ce qui était dans la chambre que tu occupais chez nous. Tu seras toujours
le bienvenu dans cette maison.
Des larmes chaudes dégoulinèrent du visage
d’Éric qui ne savait plus s’il pleurait sa bien-aimée disparue ou bien le
bonheur d’avoir hérité d’une partie de ses biens. Nathalie se leva, posa sur la
table sa carte de visite, lui passa la main sur la tête, le caressa légèrement,
puis sortit de la maison en sanglots.
Mon avis :
Quand on
commence la lecture du livre, pendant bien des pages on se demande le lien
entre le résumé et l’histoire ? J’ai mis du temps à faire le rapprochement
et puis on comprend tout à la fin.
Dans cette
histoire on découvre donc Éric, un jeune homme noir, réfugié en Suisse vivant
dans un foyer avec d’autres personnages partageant la même situation. Eric est
calme, sans histoire, on l’attendant a peine, j’ai eu l’impression qu’il
murmurer tout au long. Il observe beaucoup ce qui l’entoure, ses familles qui
courent dans tous les sens a travers le hall d’une gare, un couple d’amoureux
assis sur un banc blottis l’un contre l’autre et il rêve, il souhaite lui aussi
de connaitre un jour ce bonheur, d’être enveloppé par une chaleur humaine. Sa
vie est monotone, vide jusqu’au jour où par hasard il va croiser le regard d’une
dame, qui va lui sourire chaleureusement. Un échange bref va avoir lieu entre
eux puis plus rien pendant deux mois. Puis viens ce jour de février où il
reçoit un message d’une certaine
Lucia, qui lui donne un rendez-vous à la gare
centrale. Les interrogations vont se multiplier pour Éric, il ne se souvient
absolument pas d’une femme rencontré portant ce prénom. Il hésite, mais curieux
et n’ayant rien à faire ni à perdre il va se rendre à ce rendez-vous avec cette
inconnue. Voilà comment va débuter sa relation avec cette dame riche et plus
âgée que lui.
L’un et l’autre vont apprendre à se connaitre, se découvrir, les
sentiments vont naitre entre eux malgré tout ce qui peut les opposer. Ensemble
ils trouveront le bonheur, mais le bonheur n’arrive jamais seul….Forcément il y
a une chute et qu’elle chute ! Je ne m’attendais vraiment pas a cette fin-là
qui est magnifique car on comprend à quel point on peut aller loin par amour…Voilà
je ne peux pas en dire d’avantage sans révéler tous les détails importants. C’est
une belle histoire où sont mis en avant les préjugés que certaines personnages
peuvent avoir sur ce type de relation : Un jeune homme noir, réfugié, au
côté d’une dame blanche de soixante ans d’un haut rang social et riche…
Le
contraste est énorme et malgré ça, ils ne se laisseront pas atteindre, ils
vivront dans leur bulle sans se préoccupé de l’extérieur et c’est tout
simplement beau.
Un petit mot sur la couverture que je trouve très jolie, épuré, et très représentative.
Merci aux
éditions Baudelaire pour cet envoi en Service Presse.
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